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jeudi 31 octobre 2013

Citations de Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald

Couverture Gatsby Le Megnifique de Francis Scott Fitzgerald


Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.

- Quand tu auras envie de critiquer quelqu'un, songe que tout le monde n'a pas joui des mêmes avantages que toi.
(Chapitre 1)

De cette réaction, je n'excluais que Gatsby, l'homme qui donne son nom à ce livre. Gatsby représentait pourtant tout ce à quoi je porte un mépris dénué d'affection. S'il est vrai que la personnalité est une suite ininterrompue de gestes réussis, il y avait en cet homme quelque chose de magnifique, je ne sais quelle sensibilité exacerbée aux promesses de la vie, comme s'il s'apparentait à une de ces machines compliquées qui enregistrent les tremblements de terre à dix milles de distance. Une telle promptitude à réagir ne présentait rien de commun avec cette mollasse impressionnabilité qu'on dignifie du nom de "tempérament créatif" - c'était un don d'espoir extraordinaire, un romanesque état de préparation aux événements comme jamais je n'en avais trouvé de pareil chez un être humain et comme il n'est guère probable que j'en rencontre de nouveau. Non - en fin de compte, Gatsby se révéla sympathique; c'est ce qui le rongeait, la poussière empoisonnée qui se levait derrière ses rêves, qui avait pour un temps fermé mon intérêt aux chagrins abortifs et aux joies à courte haleine de l'humanité.
(Chapitre 1)

Je le renseignai. Et, continuant mon chemin, je ne me sentis plus dépaysé. J'étais un guide, un indicateur de routes, un des premiers colons. Sans s'en douter, cet homme m'avait conféré le droit de cité dans le patelin.
(Chapitre 1)



- Ecoute, Nick, je vais te dire quels furent les premiers mots que je dis après sa naissance. Tu veux savoir?
- Bien sûr.
- Ca te fera comprendre ce que j'en suis venue à penser de la vie. Eh bien, voici, il n'y avait pas une heure qu'elle était née et Tom était Dieu sait où. Je sortis de l'éther avec un sentiment d'indicible abandon. Tout de suite, je demandai à l'infirmière si c'était un garçon ou une fille. C'était une fille. Je détournai la tête et me mis à pleurer. "Bon, dis-je alors, tant mieux que ce soit une fille. Et j'espère qu'elle sera bien sotte. C'est ce qu'une jeune fille a le plus d'avantage à être dans le monde - une jolie petite sotte."
(Chapitre 1)

Je crois bien que le premier soir où j'allais chez Gatsby, j'étais un des rares assistants qui eussent été invités. On n'y était point invité - on y allait sans plus de cérémonie. On montait dans des autos qui vous menaient à Long-Island et, je ne sais comment, on se trouvait déposé devant la porte de Gatsby. Une fois là, on était présenté par quelqu'un qui connaissait Gatsby; ceci fait, on se conduisait suivant l'étiquette de mise dans un quelconque Luna-Park. Il arrivait que, venu à la fête avec une simplicité de coeur qui tenait lieu de carte d'admission, on s'en retournât sans même avoir fait la connaissance de son hôte.
(Chapitre 3)

Il sourit avec compréhension - beaucoup mieux qu'avec compréhension. C'était un de ces rares sourires, doués de la faculté de rassurer, qu'on rencontre, quand on a de la chance, quatre ou cinq fois dans sa vie. Il affrontait un instant - ou paraissait affronter - le monde extérieur dans son ensemble, pour se concentrer ensuite sur vous, avec un parti pris irrésistible en votre faveur. Il ne vous comprenait qu'autant que vous désiriez être compris, il croyait en vous dans la mesure où vous auriez voulu croire en vous-même, il vous persuadait qu'il avait exactement de vous l'impression que, en mettant tout au mieux, vous espériez produire.
(Chapitre 3)

Chacun de nous soupçonne qu'il possède pour le moins une des vertus cardinales, et voici la mienne: je suis un des rares hommes honnêtes que j'aie jamais connus.
(Chapitre 3)

Vue du pont de Queensboro, la cité est toujours la cité telle qu'on la voit la première fois, dans la première promesse qu'elle nous fait follement de révéler tout le mystère, toute la beauté que le monde recèle.
(Chapitre 4)

Presque cinq ans! Il devait y avoir eu des instants, même en cet après-midi, où Daisy ne s'était pas montrée à la hauteur de ses rêves - non pas par sa faute, mais à cause de la colossale vitalité des illusions de Gatsby. Elle l'avait dépassée, elle avait tout dépassé. Il s'était jeté en elle avec la passion d'un créateur, l'accroissant sans répit, l'ornant de toutes les plumes brillantes qui lui tombaient sous la main. Rien n'est comparable au volume de feu ou de fraîcheur que l'homme peut emmagasiner dans son coeur spectral.
(Chapitre 5)

Chaque nuit il ajoutait de nouveaux traits au tracé de ses fantaisies, jusqu'au moment où le sommeil refermait son oublieuse étreinte sur quelque scène éclatante. Ces rêveries servirent un temps d'exutoire à son imagination; elles étaient une allusion satisfaisante à l'irréalité de la réalité, l'assurance que ce rocher, le Monde, solidement reposait sur l'aile d'une fée.
(Chapitre 6)

Un moment, une phrase chercha à prendre forme dans ma bouche et mes lèvres se séparèrent, telles celles d'un muet, comme si quelque chose de plus qu'un souffle d'air frémissant se débattait sur elles. Mais elles ne produisirent aucun son et ce que j'avais failli me rappeler demeura incommunicable à jamais.
(Chapitre 6)

Ils n'étaient pas heureux; ni l'un ni l'autre n'avait touché au poulet ni à la bière, et pourtant ils n'étaient pas malheureux non plus. Cette scène avait un air d'intimité auquel il était impossible de se méprendre. On aurait dit qu'ils conspiraient ensemble.
(Chapitre 7)

S'il en est ainsi, il a dû sentir qu'il avait perdu le vieux monde et sa chaleur, payé un prix élevé pour avoir trop longtemps vécu avec un rêve unique. Il dut lever les yeux vers un ciel inconnu, à travers des feuilles qui l'effrayaient, frémit en constatant combien grotesques sont les roses, combien grossière la lumière du soleil sur une herbe à peine créée. Un monde nouveau, matériel sans être réel, où de pauvres fantômes respirant, en guise d'air, des songes, erraient fortuitement alentour... comme cette forme, cendreuse et fantastique, qui se glissait vers lui entre les arbres amorphes.
(Chapitre 8)

Gatsby croyait en la lumière verte, l'extatique avenir qui d'année en année recule devant nous. Il nous a échappé? Qu'importe! Demain nous courrons plus vite, nos bras s'étendront plus loin... Et un beau matin...
C'est ainsi que nous avançons, barques luttant contre un courant qui nous rejette sans cesse vers le passé.
(Chapitre 9)

Lien vers ma chronique du livre.

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