Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici
toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations
qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.
J'ai fini par comprendre que cela ne nous attirerait que des ennuis. J'ai appris à tenir ma langue, à montrer en permanence un masque d'indifférence afin que personne ne puisse jamais deviner mes pensées.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 1)
Dans la forêt m'attend la seule personne avec laquelle je peux être moi-même. Gale. Les muscles de mon visage se détendent, et je presse le pas en grimpant la colline vers notre point de rendez-vous, une corniche rocheuse surplombant une vallée. D'épais buissons de mûres la mettent à l'abri des yeux indiscrets. En découvrant Gale, je souris. Gale prétend que je ne souris jamais, sauf dans la forêt.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 1)
De toute façon, Gale et moi sommes d'accord: entre crever de faim et recevoir une balle dans la tête, mieux vaut une mort rapide.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 1)
Il rappelle l'histoire de Panem, le pays qui s'est relevé des cendres de ce qu'on appelait autrefois l'Amérique du Nord. Il énumère les catastrophes naturelles, sécheresses, ouragans, incendies, la montée des océans qui a englouti une si grande partie des terres, la guerre impitoyable pour les maigres ressources restantes. Voilà d'où vient Panem, un Capitole rayonnant bordé de treize districts, qui a apporté paix et prospérité à ses citoyens. Puis sont venus les jours obscurs, le soulèvement des districts contre le Capitole. Douze ont été vaincus, le treizième a été éliminé. Le traité de la Trahison nous a accordé de nouvelles lois pour garantir la paix et, pour rappeler chaque année que les jours obscurs ne devaient pas se reproduire, il nous a donné les Hunger Games. Les règles des Hunger Games sont simples. Pour les punir du soulèvement, chacun des douze districts est tenu de fournir un garçon et une fille, appelés "tributs". Les vingt-quatre tributs sont lâchés dans une immense arène naturelle pouvant contenir n'importe quel décor, du désert suffocant à la toundra glaciale. Ils s'affrontent alors jusqu'à la mort durant plusieurs semaines. Le dernier survivant est déclaré vainqueur.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 1)
Pour finir, Gale fait son entrée. Peut-être qu'il n'y a pas la moindre romance entre nous mais, quand il m'ouvre les bras, je cours m'y blottir. Son corps m'est familier - sa façon de bouger, l'odeur du feu de bois, et même son pouls, que j'entends parfois dans les périodes d'attente, lors de nos chasses -, mais c'est la première fois que je le sens vraiment, mince et musclé contre le mien.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 3)
- Catnip, ce n'est que de la chasse. Tu es la meilleure à ce jeu-là, dit Gale.
- Ce n'est pas de la chasse. Ils sont armés. Ils réfléchissent.
- Toi aussi, remarque-t-il. Et tu as une expérience qu'ils n'ont pas. Une expérience pratique. Tu as déjà tué.
- Pas des gens.
- Quelle différence ça peut bien faire? demande Gale d'un ton cynique.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 3)
- Merci de m'avoir tenu. J'avais un peu la tremblote, me dit Peeta.
- Ca ne s'est pas vu. Je suis sûre que personne n'a rien remarqué.
- Ils avaient tous les yeux braqués sur toi. Tu devrais porter des flammes plus souvent. Ca te va bien. Et il m'adresse un sourire qui paraît si gentil, si sincère, avec une légère touche de timidité, que je sens une chaleur inattendue monter en moi. Une alarme résonne dans ma tête. "Ne sois pas stupide. Peeta a l'intention de te tuer. Il voudrait faire de toi une proie facile. Plus il est amical, plus il devient dangereux." Mais, comme on peut être deux à s'amuser à ce jeu-là, je me dresse sur la pointe des pieds et lui dépose un baiser sur la joue. En plein sur son bleu.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 5)
Peut-être que la fille ne se souvient pas de moi. Mais je sais que si. On n'oublie pas le visage de la personne qui a représenté votre dernier espoir.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 6)
- On t'aidera aussi dans l'arène. Les gens se battront pour te sponsoriser.
- Pas plus que toi, dis-je. Peeta lève les yeux au ciel puis se tourne vers Haymitch.
- Elle ne se rend pas compte. De l'effet qu'elle peut produire. Il griffe la table du bout des ongles, en évitant mon regard. Mais de quoi diable parle-t-il? Les gens se bousculeraient pour m'aider? Personne ne m'a aidée quand nous étions en train de mourir de faim! Personne, sauf Peeta.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 7)
C'est drôle de voir tout ce qu'il a retenu à mon sujet. Mes prouesses à la chasse, par exemple. Et apparemment, j'ai fait plus attention à lui que je ne le croyais. La farine. La lutte. Je n'ai jamais oublié le garçon des pains.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 7)
- Très joli. Dommage qu'on ne puisse pas glacer à mort son adversaire, dis-je.
- Ne prends pas cet air supérieur. On ne sait jamais ce qu'on risque de découvrir, une fois dans l'arène. Suppose qu'on tombe sur un gâteau géant... réplique Peeta.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 7)
Mais Gale s'est révélé bien plus qu'un partenaire de chasse. Il est devenu mon confident, à qui je confiais des choses que je n'aurais jamais osé formuler à l'intérieur du grillage. En échange, il me faisait aussi des confidences. Quand j'étais dans les bois avec Gale... par moments, je me sentais presque heureuse.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 8)
- Vous croyez qu'ils ne m'aimeront pas?
- Pas si tu les fusilles du regard du début à la fin. Pourquoi ne pas réserver cet oeil noir pour l'arène? Imagine que tu es face à des amis, me suggère Effie.
- Ils sont en train de parier sur le temps qu'il me reste à vivre! Ce ne sont pas mes amis!
- Eh bien, fais semblant! riposte Effie (Elle se maîtrise et m'adresse un sourire radieux.) Regarde, comme moi. Tu m'exaspères, et pourtant je souris.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
Au Capitole, on a recours à la chirurgie pour faire paraître les gens plus jeunes et plus minces. Dans le district Douze, la vieillesse constitue un succès en soi car beaucoup de gens meurent prématurément. Quand on voit une personne âgée, on a envie de la féliciter, de lui demander le secret de sa longévité. On envie les gros, qui s'en sortent manifestement mieux que le reste d'entre nous.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
- C'est vrai, il y a une fille. Je ne pense qu'à elle depuis qu'on est gamins. Mais je suis à peu près sûr qu'avant la Moisson, elle ne savait même pas que j'existais. Des murmures de sympathie agitent la foule. Un amour muet, c'est une chose que les gens peuvent comprendre.
- Elle a quelqu'un d'autre? s'enquiert Caesar.
- Je ne sais pas, mais beaucoup de garçons s'intéressent à elle, admet Peeta.
- Je vais te dire: gagne, et puis rentre chez toi. Elle t'accueillera à bras ouverts, non?
- Ca ne marcherait pas. La victoire... ne pourra pas m'aider, répond Peeta.
- Pourquoi ça? s'étonne Caesar. Peeta rougit jusqu'aux oreilles. Il bredouille:
- Parce que... parce qu'elle... est venue ici avec moi.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
Je suis soulagée que Peeta soit encore en vie. Si je dois mourir, c'est sa victoire qui profitera de plus à ma mère et à Prim. C'est sans doute ce qui explique les émotions contradictoires qui m'agitent chaque fois que je pense à lui.
(Deuxième Partie: Les Jeux, Chapitre 11)
- J'ai l'impression que toutes ces heures à décorer des gâteaux ont fini par payer. Peeta sourit.
- Eh oui, le glaçage. L'ultime défense des mourants.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 19)
- Comment fais-tu pour chasser?
- Crois-moi, il est beaucoup plus facile de tuer que de soigner. Remarque, je suis peut-être en train de te tuer, pour ce que j'en sais.
- Tu ne pourrais pas trouver un moyen plus rapide?
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 19)
- Je vois ce qui t'a plu dans cette journée.
- Bah, j'ai tout de suite su que cette chèvre serait une mine d'or.
- Oui, bien sûr, c'est à ça que je faisais allusion, répond-il sèchement. Et pas à l'immense joie que tu as faite à ta petite soeur, celle que tu aimes au point de la remplacer dans la Moisson.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 20)
Je ne sais pas m'exprimer comme Peeta. Et, pendant ma tirade, l'idée de le perdre pour de bon m'a frappée de nouveau, et j'ai réalisé à quel point je ne voulais pas qu'il meure. Ca n'a rien à voir avec les sponsors. Ni avec ce qui se passera, à notre retour chez nous. Ni avec la peur de la solitude. C'est lui. Je ne veux pas risquer de perdre le garçon des pains.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Dans ce cas, je vais devoir remplir les blancs moi-même, dit-il en se rapprochant. C'est le premier vrai baiser que nous échangeons. Aucun de nous deux n'est abruti par la maladie, la douleur, ou simplement assoupi. Nos lèvres ne sont ni brûlantes de fièvre ni glacées. C'est le premier baiser qui déclenche un fourmillement dans ma poitrine. Chaud et curieux. Le premier baiser qui me donne envie d'en avoir un autre. Mais j'en suis pour mes frais. Enfin, j'obtiens bien un deuxième baiser, mais un tout petit, sur le bout du nez, car quelque chose détourne l'attention de Peeta.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Alors ce jour-là, en cours de musique, la maîtresse nous a demandé qui connaissait la chanson de la vallée. Tu as levé la main tout de suite. Elle t'a fait monter sur l'estrade, et tu l'as chantée pour nous. Et je te jure que tous les oiseaux de l'autre côté de la fenêtre se sont arrêtés de siffler.
- Oh arrête! dis-je en riant.
- Non, c'est vraiment arrivé. Et, à la fin de la chanson, j'ai su que - comme ta mère - j'étais amoureux pour de bon, raconte Peeta. Ensuite, pendant onze ans, j'ai essayé de trouver le courage de te parler.
- Sans succès.
- Sans succès. D'une certaine manière, on peut dire que j'ai eu de la chance que mon nom soit tiré au sort lors de la Moisson, conclut Peeta.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Non, ne meurs pas! dis-je. Je suis à genoux, plaquant désespérément le bandage sur sa plaie.
- Katniss, c'est ma décision.
- Pas question que tu m'abandonnes ici toute seule! Parce que, s'il meurt, je ne pourrai jamais retourner chez moi, pas complètement. Je passerai le restant de mes jours dans cette arène, à chercher la sortie.
- Ecoute, dit-il en me relevant. Nous savons tous les deux qu'il leur faut un vainqueur. Ca ne peut être que l'un de nous deux; Je t'en prie, accepte. Pour moi. Et il continue en m'expliquant qu'il m'aime, que la vie sans moi lui serait insupportable, mais je ne l'écoute plus car ses paroles précédentes repassent en boucle dans ma tête.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 25)
Que m'a dit Haymitch quand je lui ai demandé s'il avait prévenu Peeta? Qu'il devrait faire semblant d'être follement amoureux de moi? "Pas la peine. Il sera parfait." Pourquoi? Parce qu'il a une longueur d'avance sur moi et qu'il a pleinement analysé la situation? Ou alors... parce qu'il est bel et bien follement amoureux de moi? Je n'en sais rien. Je n'arrive pas à démêler mes sentiments à son égard. C'est trop compliqué.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 26)
Je voudrais lui dire qu'il est injuste. Que nous étions des étrangers l'un pour l'autre. Que j'ai fait ce qu'il fallait pour rester en vie, pour nous garder en vie tous les deux dans l'arène. Que je ne peux pas lui expliquer où j'en suis avec Gale, car je ne le sais pas moi-même. Qu'il ne sert à rien de m'aimer car je ne me marierai jamais et qu'il finira tôt ou tard par me haïr. Que, si j'ai des sentiments pour lui, peu importe, car je ne serai jamais en mesure d'offrir le genre d'amour qui mène à une famille, à des enfants. D'ailleurs, comment pourrait-il m'aimer? Après tout ce que nous venons de traverser? Je voudrais aussi lui dire qu'il me manque déjà - énormément. Mais ce ne serait pas juste de ma part. Alors nous restons là, silencieux, à regarder notre vilaine petite gare noire de suie autour de nous.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 27)
Lien vers ma chronique du livre.
- Pas si tu les fusilles du regard du début à la fin. Pourquoi ne pas réserver cet oeil noir pour l'arène? Imagine que tu es face à des amis, me suggère Effie.
- Ils sont en train de parier sur le temps qu'il me reste à vivre! Ce ne sont pas mes amis!
- Eh bien, fais semblant! riposte Effie (Elle se maîtrise et m'adresse un sourire radieux.) Regarde, comme moi. Tu m'exaspères, et pourtant je souris.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
Au Capitole, on a recours à la chirurgie pour faire paraître les gens plus jeunes et plus minces. Dans le district Douze, la vieillesse constitue un succès en soi car beaucoup de gens meurent prématurément. Quand on voit une personne âgée, on a envie de la féliciter, de lui demander le secret de sa longévité. On envie les gros, qui s'en sortent manifestement mieux que le reste d'entre nous.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
- C'est vrai, il y a une fille. Je ne pense qu'à elle depuis qu'on est gamins. Mais je suis à peu près sûr qu'avant la Moisson, elle ne savait même pas que j'existais. Des murmures de sympathie agitent la foule. Un amour muet, c'est une chose que les gens peuvent comprendre.
- Elle a quelqu'un d'autre? s'enquiert Caesar.
- Je ne sais pas, mais beaucoup de garçons s'intéressent à elle, admet Peeta.
- Je vais te dire: gagne, et puis rentre chez toi. Elle t'accueillera à bras ouverts, non?
- Ca ne marcherait pas. La victoire... ne pourra pas m'aider, répond Peeta.
- Pourquoi ça? s'étonne Caesar. Peeta rougit jusqu'aux oreilles. Il bredouille:
- Parce que... parce qu'elle... est venue ici avec moi.
(Première Partie: Les Tributs, Chapitre 9)
Je suis soulagée que Peeta soit encore en vie. Si je dois mourir, c'est sa victoire qui profitera de plus à ma mère et à Prim. C'est sans doute ce qui explique les émotions contradictoires qui m'agitent chaque fois que je pense à lui.
(Deuxième Partie: Les Jeux, Chapitre 11)
- J'ai l'impression que toutes ces heures à décorer des gâteaux ont fini par payer. Peeta sourit.
- Eh oui, le glaçage. L'ultime défense des mourants.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 19)
- Comment fais-tu pour chasser?
- Crois-moi, il est beaucoup plus facile de tuer que de soigner. Remarque, je suis peut-être en train de te tuer, pour ce que j'en sais.
- Tu ne pourrais pas trouver un moyen plus rapide?
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 19)
- Je vois ce qui t'a plu dans cette journée.
- Bah, j'ai tout de suite su que cette chèvre serait une mine d'or.
- Oui, bien sûr, c'est à ça que je faisais allusion, répond-il sèchement. Et pas à l'immense joie que tu as faite à ta petite soeur, celle que tu aimes au point de la remplacer dans la Moisson.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 20)
Je ne sais pas m'exprimer comme Peeta. Et, pendant ma tirade, l'idée de le perdre pour de bon m'a frappée de nouveau, et j'ai réalisé à quel point je ne voulais pas qu'il meure. Ca n'a rien à voir avec les sponsors. Ni avec ce qui se passera, à notre retour chez nous. Ni avec la peur de la solitude. C'est lui. Je ne veux pas risquer de perdre le garçon des pains.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Dans ce cas, je vais devoir remplir les blancs moi-même, dit-il en se rapprochant. C'est le premier vrai baiser que nous échangeons. Aucun de nous deux n'est abruti par la maladie, la douleur, ou simplement assoupi. Nos lèvres ne sont ni brûlantes de fièvre ni glacées. C'est le premier baiser qui déclenche un fourmillement dans ma poitrine. Chaud et curieux. Le premier baiser qui me donne envie d'en avoir un autre. Mais j'en suis pour mes frais. Enfin, j'obtiens bien un deuxième baiser, mais un tout petit, sur le bout du nez, car quelque chose détourne l'attention de Peeta.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Alors ce jour-là, en cours de musique, la maîtresse nous a demandé qui connaissait la chanson de la vallée. Tu as levé la main tout de suite. Elle t'a fait monter sur l'estrade, et tu l'as chantée pour nous. Et je te jure que tous les oiseaux de l'autre côté de la fenêtre se sont arrêtés de siffler.
- Oh arrête! dis-je en riant.
- Non, c'est vraiment arrivé. Et, à la fin de la chanson, j'ai su que - comme ta mère - j'étais amoureux pour de bon, raconte Peeta. Ensuite, pendant onze ans, j'ai essayé de trouver le courage de te parler.
- Sans succès.
- Sans succès. D'une certaine manière, on peut dire que j'ai eu de la chance que mon nom soit tiré au sort lors de la Moisson, conclut Peeta.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 22)
- Non, ne meurs pas! dis-je. Je suis à genoux, plaquant désespérément le bandage sur sa plaie.
- Katniss, c'est ma décision.
- Pas question que tu m'abandonnes ici toute seule! Parce que, s'il meurt, je ne pourrai jamais retourner chez moi, pas complètement. Je passerai le restant de mes jours dans cette arène, à chercher la sortie.
- Ecoute, dit-il en me relevant. Nous savons tous les deux qu'il leur faut un vainqueur. Ca ne peut être que l'un de nous deux; Je t'en prie, accepte. Pour moi. Et il continue en m'expliquant qu'il m'aime, que la vie sans moi lui serait insupportable, mais je ne l'écoute plus car ses paroles précédentes repassent en boucle dans ma tête.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 25)
Que m'a dit Haymitch quand je lui ai demandé s'il avait prévenu Peeta? Qu'il devrait faire semblant d'être follement amoureux de moi? "Pas la peine. Il sera parfait." Pourquoi? Parce qu'il a une longueur d'avance sur moi et qu'il a pleinement analysé la situation? Ou alors... parce qu'il est bel et bien follement amoureux de moi? Je n'en sais rien. Je n'arrive pas à démêler mes sentiments à son égard. C'est trop compliqué.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 26)
Je voudrais lui dire qu'il est injuste. Que nous étions des étrangers l'un pour l'autre. Que j'ai fait ce qu'il fallait pour rester en vie, pour nous garder en vie tous les deux dans l'arène. Que je ne peux pas lui expliquer où j'en suis avec Gale, car je ne le sais pas moi-même. Qu'il ne sert à rien de m'aimer car je ne me marierai jamais et qu'il finira tôt ou tard par me haïr. Que, si j'ai des sentiments pour lui, peu importe, car je ne serai jamais en mesure d'offrir le genre d'amour qui mène à une famille, à des enfants. D'ailleurs, comment pourrait-il m'aimer? Après tout ce que nous venons de traverser? Je voudrais aussi lui dire qu'il me manque déjà - énormément. Mais ce ne serait pas juste de ma part. Alors nous restons là, silencieux, à regarder notre vilaine petite gare noire de suie autour de nous.
(Troisième Partie: Le Vainqueur, Chapitre 27)
Lien vers ma chronique du livre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire