Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici
toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations
qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.
Sa peur déferla en moi, par l'intermédiaire de notre lien psychique, mais je sentis aussi autre chose : sa certitude absolue que j'allais finir par tout arranger. Comme chaque fois, j'espérai me montrer digne d'une telle confiance.
(Chapitre 1)
Les choses s'étaient toujours passées de cette manière entre nous. J'étais celle qui agissait, avec parfois un peu trop de témérité. Elle était bien plus raisonnable et réfléchissait longuement, parfois trop, avant d'agir. Les deux styles avaient leurs avantages, mais c'était la témérité qui avait ma préférence dans ces circonstances. Nous n'avions pas le temps de réfléchir.
(Chapitre 1)
A dix pas de la voiture, un homme se planta devant nous et nous força à nous arrêter net. C'était lui: l'homme qui nous avait espionnées depuis le jardin. Il était plus âgé que nous, sans doute dans les vingt-cinq ans, et mesurait plus de deux mètres. En d'autres circonstances, mettons, s'il n'était pas en train de ruiner tous mes espoirs de fuite, je l'aurais trouvé absolument craquant. Il avait un regard sombre, des cheveux bruns, attachés en queue-de-cheval, qui devraient lui arriver aux épaules et portait un long manteau marron.
(Chapitre 1)
- Tu vas t'entraîner avec Belikov?
- Oui. Et alors?
- Alors ce type est un dieu!
- Avec quel degré d'exagération?
- Aucun. Je suis sérieux. Belikov est mutique et asocial, mais quand il se bat... Tu crois avoir eu mal ce matin? Tu seras morte quand il en aura fini avec toi.
(Chapitre 3)
- J'inspectais les environs chaque fois que nous avions besoin de sortir, arguai-je en éprouvant tout à coup le besoin de me défendre.
- Ah oui? C'est un début. Avez-vous appliqué la méthode rotative ou la technique de quadrillage de Carnegie?
Je ne répondis rien.
- Vous avez probablement employé la méthode Hathaway du "coup d'oeil aux environs quand on y pense"...
(Chapitre 3)
Je le suivis des yeux avec admiration tandis que Natalie et ses amies me regardaient bouche bée. Je n'étais peut-être pas physiquement aussi divine que Dimitri, mais Lissa et moi étions à notre façon des déesses dans ce groupe; du moins, d'anciennes déesses.
(Chapitre 4)
Je savais que j'étais jolie, mais j'étais bien plus que cela aux yeux des vampires mâles. Je représentais pour eux un véritable défi, car les dhampirs étaient des conquêtes exotiques qui les faisaient tous rêver.
La situation avait quelque chose d'ironique, dans la mesure où les filles moroï ressemblaient presque toutes aux mannequins grands et fins, si populaires dans le monde des humains.
(Chapitre 4)
- Crois-tu qu'ils t'accorderont une remise de peine pour bonne conduite? pouffa-t-il.
Je lui décochai mon sourire le plus séduisant.
- Ils le feraient sans doute, lui lançai-je par dessus mon épaule en rejoignant ma place. S'il m'arrivait de bien me conduire...
(Chapitre 5)
- Salut, Dimitri! lançai-je en laissant tomber mon sac. Je ne doute pas que cette chanson soit actuellement un tube en Europe de l'Est, mais serait-il possible d'écouter quelque chose qui aurait été enregistré après ma naissance?
- Qu'est-ce que ça peut te faire? riposta-t-il en levant les yeux de son livre. C'est moi qui vais écouter de la musique. Toi, tu seras dehors en train de courir...
(Chapitre 7)
- Il est dangereux, Lissa. Je t'en prie, fais attention à toi.
- Je le fais déjà. C'est moi la prudente, tu te souviens? Toi, tu es le casse-cou.
(Chapitre 8)
Je sentis mes joues s'embraser et fus surprise de découvrir que son regard avait plus d'effet sur moi que tous les baisers de Jesse. Dimitri était calme, souvent distant, mais il dégageait une force et une intensité que je n'avais encore jamais ressenties chez personne. Je ne pus m'empêcher de me demander comment cette intensité se traduisait... sexuellement parlant. Je tâchai d'imaginer ses mains sur mon corps et... merde!
(Chapitre 9)
- Ce que j'éprouve n'a aucune importance, répéta-t-il. Ils passent avant tout. Leur protection passe avant tout.
(Chapitre 9)
Les jours où j'avais vraiment de la chance, il lui arrivait même de me sourire. Un vrai sourire, très différent de celui sur le mode sarcastique qui nous servait d'ordinaire à communiquer. Je ne l'avais pas avoué à Lissa, et à peine à moi-même, mais il y avait des jours où je ne me levais que dans l'espoir de le voir sourire ainsi. Il en était comme transfiguré. L'adjectif "canon" ne suffisait même plus à le décrire.
(Chapitre 11)
- Ca ne t'arrivera pas. Tu es... (Pendant qu'il cherchait l'expression juste, je lui fournis mentalement quelques suggestions: belle à se damner? supersexy? Finalement, il laissa tomber.) Ca ne t'arrivera pas.
(Chapitre 13)
La réponse s'imposa aussitôt à mon esprit. Je ne pouvais pas sortir avec Mason parce que, dans mes rêves, l'homme qui me serrait dans ses bras et me murmurait des cochonneries à l'oreille avait l'accent russe.
(Chapitre 14)
- C'est ça. Tu vas être la partenaire de Dimitri.
Sa phrase provoqua un silence gêné que Dimitri et moi fûmes sans doute les seuls à remarquer. Nos regards se croisèrent.
- Partenaire de terrain, précisa inutilement Dimitri, comme si lui-même avait eu autre chose en tête.
(Chapitre 17)
Je continuai à la contempler en la désirant si fort que j'en avais mal dans la poitrine. C'était le genre de vêtement qui pouvait changer le monde et lancer une nouvelle religion...
(Chapitre 17)
- J'ai vu la robe.
- Est-ce qu'elle te plaît?
Je pris son absence de réponse pour un "oui".
- Crois-tu que je vais mettre ma réputation en danger si je la porte pour le bal?
- C'est l'académie tout entière que tu vas mettre en danger, répondit-il d'une voix à peine audible.
(Chapitre 17)
Mince. J'avais raté plein de choses... Une seule chose m'excitait plus que d'imaginer Dimitri en train de me porter, c'était de l'imaginer torse nu en train de me porter.
(Chapitre 18)
- Tu as un ange gardien, remarqua-t-il en me regardant enfiler mes chaussures.
- Je ne crois pas aux anges. Je ne crois qu'à ce que je peux faire moi-même.
- Alors disons que tu as un corps époustouflant. (Je lui jetai un regard interrogateur.) Par sa résistance, je veux dire. J'ai entendu parler de l'accident...
(Chapitre 18)
- Tu ne sors pas avec un garçon dont tu n'es pas amoureuse?
- Je l'aime.
- Tu l'aimes ou tu l'aimes bien?
- Quelle est la différence?
- On aime bien quelqu'un quand on se force à rire aux blagues du grand nigaud blond avec lequel on sort.
Puis, sans prévenir, il se pencha vers elle pour lui donner un baiser torride où s'exprimaient toute la passion et toute la rage qu'il gardait enfouies au fond de lui. Lissa n'avait jamais été embrassée comme ça. Elle lui rendit son baiser instinctivement, pour la seule raison que ni Aaron ni personne ne l'avait jamais fait se sentir si vivante.
Christian mit fin au baiser mais garda son visage tout près du sien.
- Et voilà ce qu'on fait avec quelqu'un qu'on aime.
(Chapitre 18)
Depuis notre rencontre, il ne me l'avait jamais dit. Il avait fait des allusions, bien sûr, mais ce n'était pas pareil. Malgré le nombre de fois où d'autres garçons m'avaient dit que j'étais une véritable bombe, j'avais besoin de l'entendre de la bouche du seul qui comptait à mes yeux.
(Chapitre 20)
- Est-ce que tu me trouves jolie? répétai-je.
Comme toujours, il me répondit avec un sérieux absolu.
- Je te trouve magnifique.
- "Magnifique"?
- Si belle que j'ai parfois du mal à te regarder...
(Chapitre 20)
J'avais si longtemps rêvé de lui que j'avais du mal à croire à ce qui m'arrivait. En plus du plaisir physique qui surpassait tout ce que j'avais connu, j'aimais me sentir proche de lui et le voir me regarder comme si j'étais le plus belle femme de la terre. J'aimais aussi sa manière de répéter mon prénom en russe comme s'il s'agissait d'une prière.
(Chapitre 21)
- Rose... j'ai sept ans de plus que toi. Ca ne signifiera plus grand-chose dans dix ans mais, pour l'instant, c'est énorme. Je suis un adulte et tu n'es encore qu'une enfant.
(Chapitre 23)
- Tu n'en avais peut-être pas conscience, mais cette attirance, physique et mentale, existait déjà en toi, et en lui. Mon sort n'aurait jamais pu fonctionner sinon. Il n'a fait que vous libérer de vos inhibitions et encourager les sentiments que vous éprouviez déjà l'un pour l'autre.
- Vous mentez. Il m'a dit qu'il n'éprouvait rien pour moi.
- C'est lui qui ment. Je te le répète: le sort n'aurait pas marché sans cela. D'ailleurs, je trouve qu'il s'est montré bien fautif dans cette histoire... Il n'aurait jamais dû s'autoriser à penser à toi de cette manière. On peut te pardonner un béguin d'adolescente, mais lui? Il aurait dû être capable de se contrôler davantage, de mieux cacher ses sentiments... C'est Natalie qui l'a remarqué la première et il m'a suffi de vous observer ensemble pour en être convaincu. J'y ai vu une occasion de me débarrasser de vous deux en même temps... J'ai orienté le sort du pendentif de façon à vous attirer l'un vers l'autre et vous avez fait le reste.
(Chapitre 23)
- Le "baiser de l'ombre"?
Et voilà que l'expression incompréhensible de Mme Karp m'était de nouveau appliquée.
- Tu as été embrassée par les ténèbres, c'est-à-dire la mort. Tu es passée de l'autre côté, puis tu es revenue. Crois-tu qu'une âme puisse faire un tel voyage sans en être marquée, d'une manière ou d'une autre? Ton sens de la vie est bien plus grand et plus profond que le mien, même si tu ne t'en rends pas compte. Tu aurais dû être morte. Lissa t'a ramenée dans le monde des vivants et attachée à elle pour le restant de vos jours. Une part de toi se souviendra toujours de l'étreinte glacée de la mort et voudra éprouver la vie dans toute son intensité et dans toutes ses potentialités... Voilà pourquoi tu es si téméraire. Tu ne sais pas brider tes sentiments, ta passion, ta colère... C'est ce qui te rend remarquable... et dangereuse.
(Chapitre 23)
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Le sort. D'après Victor, il fallait que tu aies envie de moi... que tu t'intéresses à moi pour que ça marche. (Comme il ne répondait pas, j'eus envie de le secouer par la chemise, mais ne parvins même pas à bouger les doigts.) Est-ce que c'est vrai? Est-ce que tu avais envie de moi?
- Oui, Roza, finit-il pas répondre d'une voix rauque. J'avais envie de toi. C'est toujours le cas. J'aimerais... qu'il nous soit possible d'être ensemble.
- Alors, pourquoi m'as-tu menti?
Nous venions d'atteindre l'infirmerie, dont il réussit à ouvrir la porte sans me lâcher. Il appela aussitôt à l'aide.
- Pourquoi m'as-tu menti? répétai-je.
Tandis que des pas précipités approchaient, il baissa les yeux vers moi.
- Parce que nous ne pouvons pas être ensemble.
- A cause de la différence d'âge, c'est ça? Parce que tu es mon mentor?
Il essuya doucement la larme qui avait roulé sur ma joue.
- En partie. Mais surtout... parce que nous allons tous les deux être les gardiens de Lissa. J'ai le devoir de la protéger à tout prix. Si une bande de Strigoï l'attaquait, je devrais me jeter entre elle et eux.
- Je le sais bien..., murmurai-je en recommençant à voir des points noirs danser devant mes yeux.
- Non, tu ne comprends pas. Si je m'autorisais à t'aimer, c'est entre eux et toi que je me jetterais.
(Chapitre 24)
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