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dimanche 29 septembre 2013

Citations de Beautiful Bastard de Christina Lauren

Couverture Beautiful Bastard de Christina Lauren

Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.

Alors je suis devenue irremplaçable. Et, sans aucun doute, le bras droit. Mais en l'occurrence, je suis le bras droit qui, la plupart du temps, doit se retenir de foutre son poing dans la sale gueule du directeur en question.
Mon boss, M. Bennett Ryan. Beautiful bastard.
J'ai le ventre noué rien qu'en y pensant: grand, beau, le mal incarné. Le type le plus puant, le plus imbu de lui-même que j'aie jamais rencontré.
(Chapitre 1)

J'étais penchée vers la table, je lui montrais une série de graphes quand c'est arrivé.
- Leur prévision pour la première étape clé est un peu ambi...
Je m'arrête en pleine phrase, le souffle coupé. Sa main appuie doucement sur le bas de mon dos avant de descendre, s'immobiliser sur mes fesses. En neuf mois de travail avec lui, il ne m'a jamais même effleurée - pas volontairement, en tout cas.
Et là, c'est clairement volontaire.
La chaleur de sa main se déplace sous ma jupe, ma peau s'électrise. Chaque muscle de mon corps se tend, mon ventre se liquéfie. Mais qu'est-ce qu'il fout? Mon cerveau me crie de repousser cette main, de lui dire de ne plus jamais me toucher, mais mon corps a une autre idée. Les pointes de mes seins se dressent, je serre les dents pour toute réponse. Trahison pectorale.
Mon coeur saute dans ma poitrine, une longue minute passe, ni lui ni moi ne prononçons le moindre mot. Sa main explore ma cuisse, ses caresses se font plus insistantes. Nos respirations et le bruit sourd de la ville, en dessous, brisent seuls le calme de la salle de conférence.
(Chapitre 1)

Ses yeux ne me quittent pas. Il attend que je l'arrête, ce que j'aurais pu faire depuis plusieurs minutes déjà, le repousser, ou simplement tourner les talons et sortir de la pièce. Mes émotions sont bien trop contradictoires pour que je puisse réagir. Je n'ai jamais ressenti ça et je ne me serais jamais attendue à ressentir ça pour lui. J'ai envie de le gifler, puis de le tirer par sa chemise et de lui lécher le cou.
(Chapitre 1)


Je mords sa lèvre inférieure et mes mains ont vite fait d'ouvrir sa ceinture, je joue avec la boucle:
- Vous avez intérêt à être prêt à finir ce que vous avez commencé, monsieur Ryan.
Un bruit sourd, de rage contenue, monte de sa gorge. Il prend mon chemisier entre ses mains et l'ouvre en le déchirant. Les boutons de soie ricochent sur la grande table de conférence.
- Je compte faire plus que ça, mademoiselle Mills, fait-il.
(Chapitre 1)

Neuf mois. Neuf putains de mois dans cet état dans cet état, de bon matin. Neuf mois de fantasmes incessants, sur quelqu'un dont je n'ai même pas vraiment envie. Bon, je ne suis pas totalement honnête sur ce coup-là. J'ai envie d'elle. Je n'ai jamais eu à ce point envie d'une femme - jamais. Le problème, c'est que je la déteste.
Elle me déteste également. Elle me déteste pour de bon.
(Chapitre 2)

Cette fille a le pire sex-appeal du monde entier.
C'est la robe blanche. Avec un décolleté plongeant parfait pour souligner la peau lisse de son cou et la naissance de ses épaules. La couleur du tissu met en valeur ses seins magnifiques. Cette robe est le poison mortel de mon existence - mon paradis et mon enfer, délicieusement emballés.
(Chapitre 2)

- Un prêté pour un rendu, si je puis dire...
- Quel dommage que vous soyez un si mauvais coup! répond-elle calmement.
Elle se retourne et continue à descendre l'escalier, avant de s'arrêter abruptement. Elle se retourne pour rencontrer mon regard:
- Heureusement que je prends la pilule. Merci d'avoir demandé, enfoiré.
Elle dévale les marches et disparaît de ma vue; je grogne en regagnant mon bureau. J'atterris sur ma chaise avec un grand soupir, je passe la main dans mes cheveux avant de sortir sa culotte déchirée de ma poche. Je contemple un moment la soie blanche, entre mes doigts, puis j'ouvre l'un des tiroirs de mon bureau et je la jette dedans. Elle y rejoint celle de la nuit dernière.
(Chapitre 2)

Je secoue la tête, en nettoyant mon visage. C'est du grand n'importe quoi. Quand je suis arrivée au bureau ce matin, j'avais un plan. J'allais entrer, lancer dans sa jolie petite gueule la facture et lui dire de se la mettre où je pense. Bordel, il était tellement sexy dans son costume Prada gris foncé, avec ses cheveux comme un panneau lumineux clignotant: "Baise-moi." J'ai perdu toute faculté de raisonnement. Pathétique. Comment fait-il pour réduire systématiquement mon cerveau en bouillie et mouiller mes petites culottes?
(Chapitre 3)

- C'est très aimable à vous de m'offrir du café quand vous en faites, mademoiselle Mills. Mais si j'avais envie de boire de la boue, j'aurais rempli moi-même mon mug de terre dans le jardin en arrivant ce matin.
(Chapitre 3)

Mon coeur saute dans ma poitrine. Fantasmer sur lui, c'est un aller simple pour le purgatoire. Je suis sur le point d'obtenir mon diplôme. C'est un patron. Il n'a rien à perdre, alors que moi...
(Chapitre 3)

- Si tu le voyais, Julia... Ce surnom lui va comme un gant. Il est beau comme un dieu. Sérieux. Aucune faute de goût, rien qui cloche - physiquement du moins. Visage parfait, corps, vêtements, cheveux... Oh! Ses cheveux! Genre faussement négligé, dit-elle en mimant le geste de quelqu'un qui rejette ses cheveux en arrière. Comme s'il venait juste de baiser. En permanence.
(Chapitre 3)

Panique. L'émotion qui me saisit quand je sprinte quasiment jusqu'à mon bureau, c'est de la panique pure. Être seul avec elle dans cette petite prison d'acier - son odeur, ses gémissements, sa peau - a fait s'évaporer mon self-control. Tout a foutu le camp. Cette fille joue sur mes sens comme personne.
(Chapitre 4)

Putain... J'ai su, à la minute où elle m'a rappelé la réunion de ce matin, que je ne pourrais pas former une seule pensée cohérente et encore moins faire une présentation convenable dans cette foutue salle de conférence. Il était hors de question que je m'assoie à cette table. Mais rien que le fait d'entrer et de la voir debout contre la vitre, plongée dans ses rêveries, a suffi pour me faire bander - encore.
(Chapitre 4)

Ma fourchette se fige en pleine course entre mon assiette et ma bouche. Ma mère veut la caser? Je trie mentalement tous les hommes célibataires que nous connaissons et je les écarte immédiatement. Brad: trop petit. Damian: baise tout ce qui bouge. Kyle: gay. Scott: idiot. C'est vraiment bizarre. Je sens quelque chose se resserrer dans ma poitrine mais je n'arrive pas à l'identifier. Si je devais mettre un nom dessus, ce serait... colère?
(Chapitre 4)

Ces mots ont pour effet de me projeter dans une autre dimension. Je me fous de savoir où nous sommes, qui nous sommes, ce que nous éprouvons l'un pour l'autre. Je n'ai jamais vécu une telle alchimie avec personne. Quand nous sommes ensemble, plus rien n'a d'importance.
(Chapitre 4)

Mon esprit est encombré de pensées contradictoires. Je ne rêve que d'une chose: m'enterrer en elle, mais je sais pertinemment que je nous détesterai tous les deux, quand ce sera fini. Je la détesterai, elle, parce qu'elle me rend faible; et je me détesterai, moi, parce que je laisser la luxure malmener ma raison. Je sais aussi que je ne peux pas m'arrêter. Je suis devenu un junkie, je vis pour la prochaine dose. Ma vie est si parfaitement construite s'effondre autour de moi et tout ce que j'ai en tête, c'est de la sentir contre moi.
(Chapitre 4)

Echec sur toute la ligne. J'ai beau essayé de l'oublier, elle est toujours là. Je ferme les yeux et tout revient: je la chevauche, je la sens enroulée autour de moi, transpirante, endolorie, désireuse d'arrêter sans en être capable. Être en elle, c'est la torture par excellence. Je calme mon désir pendant un moment et puis, quand c'est fini, je me retrouve comme un junkie, consumé par le besoin d'en avoir plus. C'est terrifiant - je serais capable de faire tout ce qu'elle me dit, et donc, n'importe quoi. Et je pense à ça, là, maintenant. Je ne suis pas avec elle. Je ne veux que ce qu'elle veut. Ridicule.
(Chapitre 6)

Dimanche soir, étendu dans mon lit, je repasse mon plan dans ma tête. Je pense bien trop à elle - et différemment. Je dois être fort et ne pas la toucher de la semaine. Cure de désintox. Sept jours. Je peux le faire. Sept jours sans la toucher et ça me sortira de la tête. Je pourrai enfin reprendre le cours de mon existence. Avec seulement quelques précautions...
1. Je dois éviter de m'engueuler avec elle. Pour une raison qui m'échappe, nos prises de bec sont toujours une forme bizarre de préliminaires.
2. Plus jamais de fantasmes. En clair, ça signifie: ne plus me souvenir de nos parties de jambes en l'air ni en imaginer d'autres, ne plus penser à elle à poil ou en train de me toucher. N'importe quel contact serait fatal.
(Chapitre 6)

Entre mes quatre murs, je me sens immédiatement plus calme. La chambre a très peu changé depuis mes 18 ans. Mes parents n'y ont pas touché depuis que j'ai quitté la maison pour entrer à l'université. Je m'assois sur le petit lit et j'imagine ce que je ressentirai si mademoiselle Mills sortait avec Joël. C'est un type bien et, même si j'ai du mal à l'admettre, il y a vraiment une chance pour qu'ils s'entendent. La simple idée qu'un autre homme puisse la toucher me tord les entrailles. Je repense à ce que je lui ai dit dans sa voiture, l'autre soir. Que cela ne pouvait pas se reproduire. Mais maintenant, avec mon courage de pacotille, je ne sais pas combien de temps je vais réussir à me tenir à cette décision.
(Chapitre 7)

- Tu couches avec ton boss.
- Techniquement, non... fais-je sans savoir où me mettre.
Elle m'interrompt d'un geste de la main.
- Oui, oui, ça j'ai compris. Et c'est ce même boss que tu qualifies avec tant de tendresse de "sacré salaud". Tu te souviens de ce que ça veut dire?
Je soupire lourdement et je hoche la tête.
- Mais tu le détestes.
- Exact, marmonnais-je, les yeux dans le vague. Je le déteste. Je le sur-déteste, même.
- Tu ne veux pas être avec lui, mais tu n'arrives pas à l'éviter.
- Putain, c'est encore pire quand c'est dit par quelqu'un d'autre, me lamentais-je en me prenant le visage dans les mains. Je me sens tellement ridicule.
- Et la baise? Très bonne, sourit-elle.
- Bonne, ce n'est pas le mot. Phénoménale, intense, époustouflante, multi-orgamisquement folle. Et c'est encore trop peu.
(Chapitre 8)

Deux mots. Comment est-il possible que deux mots aussi simples remettent tout en cause? C'est une chose qu'il me plaque contre un mur ou m'attrape de force, mais là, il me laisse le choix. Je mords ma lèvre très fort - tourner la poignée... Ma main a un mouvement convulsif avant de retomber le long de ma hanche en signe de défaite.
Je me retourne pour le regarder dans les yeux.
Il pose la main sur ma joue, son pouce sur ma bouche. Nous nous contemplons, et au moment où je pense qu'il n'est plus possible d'attendre une seconde supplémentaire, il m'attire à lui et presse sa bouche contre la mienne.
(Chapitre 8)

Cette intimité soudaine qu'il m'offre, en plus de tout le reste aujourd'hui, me laisse perplexe. Très perplexe.
Son front reste posé contre le mien pendant quelques instants avant qu'il hoche la tête et qu'il s'éloigne. Ca me démolit, de réaliser que j'ai le pouvoir. Surtout après avoir cru pendant des semaines qu'il tenait les rênes. A ce moment précis, je peux avoir tout ce que je veux de lui. Il suffit d'être assez courageuse pour le demander.
(Chapitre 10)

Avant toute chose, ne pas se voiler la face: il ne s'agit pas simplement d'une tentation induite par notre proximité physique. Être à 1500 kilomètres de lui n'a en rien calmé mes besoins. J'ai rêvé de lui toutes les nuits, je me suis réveillée malheureuse tous les matins, avec un grand sentiment de solitude. J'ai passé un temps fou à me demander ce qu'il faisait et s'il se trouvait dans le même état d'esprit que moi. J'ai glané toutes les informations que j'ai pu en discutant avec Sara.
(Chapitre 12)

Il dépasse tout le monde d'une tête - il a le genre de taille qui se remarque dans une foule. Je remercie l'univers pour ça. Ses cheveux bruns sont le même cauchemar que d'habitude - il a dû passer ses mains dedans une bonne centaine de fois pendant le voyage. Il porte un pantalon et un blazer gris foncé, une chemise blanche déboutonnée autour du cou. Il a l'air fatigué avec sa barbe de trois jours. Ce n'est pas ce qui me perturbe. Il a regardé dans le vague jusqu'à ce qu'il me repère et son visage s'est éclairé. Un sourire authentiquement heureux. Je sens ma propre bouche s'ouvrir dans un large sourire étourdi.
(Chapitre 12)

Serait-on en train de se foutre de ma gueule? Ce n'est pas la clef de sa chambre qu'elle vient de lui donner, là?
Je les observe pendant quelques secondes encore. Quelque chose en moi se brise. Il continue à fixer la clef comme s'il se demandait s'il allait ou non l'accepter. Le voir regarder une autre femme avec cette intensité, l'idée qu'il puisse désirer quelqu'un d'autre, me retourne les entrailles de colère.
(Chapitre 12)

Je ne veux pas qu'il soit avec une autre femme. Ce sentiment est si renversant qu'il me coupe le souffle. C'est terrifiant. Il peut me briser le coeur en un claquement de doigts.
(Chapitre 12)

Un million de pensées traversent mon esprit en une seconde. Nous ne pouvons pas continuer comme ça. Ou ça reprend, ou ça s'arrête. Maintenant. Cette histoire influe trop sur mon travail, mon sommeil, mon cerveau - ma putain de vie.
A quoi bon me mentir à moi-même? Je sais ce que je veux. Je ne peux pas la laisser partir.
(Chapitre 13)

Quelque chose a changé hier soir. Suis-je prête à assumer cette évolution? Je ne sais pas ce que ça suppose, mais le changement est bien là. Chaque mouvement, chaque contact, chaque mot et chaque baiser ont été partagés. Personne ne m'a jamais fait un tel effet. C'est comme si nos corps avaient été conçus l'un pour l'autre.
(Chapitre 14)

- Ecoute-moi, maintenant.
Je déglutis péniblement.
- OK, fais-je.
- Je n'ai pas envie de sortir de cette chambre et de perdre ce que nous y avons trouvé.
Ses mots, simples en apparence, me bouleversent. Il n'est pas en train de se déclarer, il ne promet rien, mais il dit exactement ce que j'ai besoin d'entendre. Nous ne savons pas ce qui se passe, mais nous n'allons pas en rester là.
(Chapitre 14)

Comment peut-elle ne pas voir que je suis épris d'elle? Elle doit le deviner chaque fois que je la regarde. Comme toujours, j'ai envie de la prendre par-derrière. De lui donner une fessée. De tirer ses cheveux quand elle jouit. De mordre ses seins. De promener mes dents sur sa colonne vertébrale. De pincer ses cuisses puis de les caresser avec la plus grande douceur.
Mais j'ai aussi envie de veiller sur son sommeil et sur son réveil. Pour jauger ses sentiments à mon égard - la sincérité du demi-sommeil.
Ce n'est pas seulement du sexe, je le vois maintenant. C'est quelque chose qui n'entre habituellement pas dans mon système. Le sexe est le moyen le plus facile de la posséder avec la profondeur que je désire. Mais le reste... Je suis en train de tomber amoureux d'elle, trop vite, trop fort pour amortir ma chute.
(Chapitre 15)

L'illumination: Bennett est juste Bennett. Un frisson de plaisir me parcourt - il deviendra peut-être mon juste Bennett. Je désire ça plus que tout le reste. Je n'ai jamais désiré quoi que ce soit aussi ardemment.
(Chapitre 16)

Mais je ne m'attendais pas à le voir ici après cette longue absence. Même ce mot maladroit me bouleverse. Sa voix m'a manqué - ses lèvres, ses mains... Sa manière de me regarder, d'attendre que je parle, cette évidence qu'il est tombé amoureux de moi.
(Chapitre 20)

Lien vers ma critique du livre.

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