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vendredi 20 septembre 2013

Citations de Paparazzis Et Quiproquos (Les Frères Gamble Tome 2) de J. Lynn

Couverture Les Frères Gamble 2 - Paparazzis et Quiproquos de J. Lynn


Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.

La stabilité de faisait pas partie du vocabulaire des frères Gamble...
Son frère Chase ne comptait plus. Le Traitre. Chad adorait Maddie, sa future belle-soeur, et elle faisait beaucoup de bien à Chase, mais ni lui ni Chandler, le troisième frère, n'étaient prêts à se laisser passer la corde au cou par une femme. (Chapitre 1)

Il allait se détourner quand il aperçut une chevelure flamboyante.
Ah. Il avait toujours été attiré par les rousses.
Il se retourna afin de pouvoir la détailler.
Elle était accompagnée par une blonde. Celle-ci était en train de poser son verre sur l'une des tables hautes, mais Chad reporta son regard sur la rouquine. Elle était grande - elle devait lui arriver à l'épaule, sachant qu'il faisait presque deux mètres. Elle avait le teint diaphane de celles qui ne peuvent dissimuler les délicieuses rougeurs qui colorent leurs joues quand elles sont embarrassées. De là où il se trouvait; il lui était impossible de distinguer la couleur de ses yeux, mais il aurait parié qu'ils étaient verts ou noisettes. Ses lèvres charnues dessinaient un arc parfait; c'était une bouche si sensuelle qu'elle invitait au baiser et devait hanter longtemps les rêves de ceux qui avaient eu la chance de les effleurer. (Chapitre 1)

On était vendredi soir, elle était en boîte, un homme la regardait d'un air qui signifiait: "J'ai envie de te ramener chez moi et j'en peux déjà plus"... et à quoi pensait-elle? A une tartelette, à un roman et à son animal de compagnie.
A vingt-sept ans, elle était en train de se transformer en mémère à chats. Merveilleux. (Chapitre 2)



- J'ai envie de toi. Je ne vais pas perdre de temps à tourner autour du pot. J'ai besoin de toi. Tout de suite.
(Chapitre 3)

Galant, il lui ouvrit la porte. cela faisait bien longtemps qu'un homme n'avait pas fait preuve à son égard de cette courtoisie élémentaire. Mais lorsqu'elle s'apprêtait à prendre place à bord du véhicule, il fit entendre un grognement sourd, la retourna brusquement et l'attira à lui. La serrant contre sa poitrine, il explora sa bouche avec sa langue. Il s'arrêta aussi abruptement qu'il avait commencé et s'écarta pour la laisser monter en voiture. Si l'idée de changer d'avis l'avait traversé, ce baiser l'en aurait dissuadée. (Chapitre 3)

- Et quel genre d'homme je suis, d'après toi, Bridget?
Le genre qu'on a du mal à oublier après une nuit passée avec lui, songea-t-elle, mais elle se garda bien de le dire. elle se contenta de hausser les épaules, faignant de ne pas remarquer son air entendu. (Chapitre 3)

- Ce que je voulais dire, expliqua Bridget, c'est que parmi toutes les filles présentes ce soir, tu aurais pu repartir avec l'une de celles qui semblaient tout juste descendues du podium.
Chad fronça les sourcils.
- J'ai ramené celle que je voulais.
(Chapitre 3)

Bridget ne s'était jamais sentie ainsi envoûtée par quelqu'un. A cet instant, elle avait l'impression d'être à lui, comme marquée au fer. Elle ne comprenait pas ce qu'elle éprouvait et était trop déboussolée pour pouvoir s'interroger vraiment, mais cela la mit mal à l'aise. Elle allait difficilement pouvoir l'oublier et tourner la page. (Chapitre 4)

Après avoir fermé le robinet, il se retourna et se passa les mains dans les cheveux. Ce qu'il faisait ce soir, ramener Bridget chez lui, était exactement ce contre quoi le club l'avait mis en garde, mais, d'un autre côté, il n'y avait pas de paparazzis cachés dans la boîte de nuit. Et, quand bien même il y en aurait dans sa chambre à cet instant précis, plus rien ne pouvait l'empêcher de prendre Bridget. (Chapitre 4)

C'était bien la première fois qu'il s'intéressait réellement à une de ses conquêtes d'un soir. Certes, il y en avait quelques-unes qu'il aimait vraiment bien. Quelques amitiés étaient même nées de ces plans-cul, mais il ne s'était jamais demandé ce qui les faisait décoller. Et comment pouvait-il être encore curieux après avoir passé des heures à bavarder autour d'un verre? (Chapitre 4)

Mais... ce sentiment affreux qui la déchirait n'était pas seulement de la jalousie. Elle ressentait aussi une pointe de déception, car, même si elle savait qu'il n'y avait eu entre eux qu'une aventure d'un soir, elle n'avait pu s'empêcher de se laisser aller à rêver d'autre chose. Comme de le voir surgir sur le pas de sa porte, après l'avoir recherchée comme un fou parce qu'il ne pouvait pas se passer d'elle. Quelle idiote! Heureusement qu'elle n'avait pas couché avec lui. Son nom n'irait pas d'ajouter à la liste de ses conquêtes, sans doute longue comme le bottin. (Chapitre 5)

Le pire, c'est que Chad n'avait couché avec personne depuis trois mois. Certes, ce n'était pas remarquable, mais pour lui c'était un exploit. Ces derniers temps, aucune femme ne lui avait plu. Jusqu'à ce qu'il rencontre Bridget. (Chapitre 5)

Ce n'était pas Chase, vraiment pas. Ni Madison. Même si au départ Bridget n'aimait pas trop le fiancé de sa patronne, à présent elle était heureuse pour eux. Personne au monde n'était aussi amoureux que ces deux-là, et ne méritait autant le bonheur. Etre amoureux, c'était ça le secret, Bridget en était convaincue. Et c'était bien différent d'aimer quelqu'un.
Mais son problème désormais, c'était que Chase lui rappelait quelqu'un d'autre. (Chapitre 6)

Il portait son jean usé assez bas sur la taille, et sa chemise à manches longues était tendue sur ses magnifiques tablettes de chocolat. Comme ses deux frères, il avait des épaules larges, qui semblaient faites pour qu'on s'y accroche. Des épaules qui pouvaient supporter n'importe quoi. Son corps était taillé pour le sexe. (Chapitre 6)

- Vous êtes sûr? insista la jeune femme en battant des cils comme une épileptique. Je serais vraiment ravie de vous offrir quelque chose de plus... épicé.
Madison s'étrangla avec sa boisson.
- L'eau me convient parfaitement, mais je vous remercie quand même, répondit Chad avec sa politesse habituelle. Mais je garde votre proposition en tête.
(Chapitre 6)

Bordel de merde!
Elle était exactement comme dans ses souvenirs, mais en mieux. Ses cheveux d'un roux profond étaient ramenés en un chignon bas, mais il savait qu'ils étaient longs et que leurs boucles souples, si elle les détachait, viendraient encadrer son visage en forme de coeur. Son teint de porcelaine était animé d'une vive rougeur, et ses lèvres pleines étaient entrouvertes. (Chapitre 7)

Parfois, ça lui faisait bizarre de les voir comme ça, surtout Chase. Ils formaient un couple parfait, mais Chad ne pouvait pas s'imaginer à la place de son petit frère, tellement amoureux qu'il était prêt à oublier le passé pour elle, et à tout quitter. (Chapitre 7)

Bridget serra les lèvres. Ces lèvres au sujet desquelles il avait nourri tant de projets, cette nuit-là...
- Ce sont des gars qui lancent une balle, essaient de la taper avec une batte et gagnent plein de fric pour ça. Je ne vois pas ce qu'on peut dire de plus.
Chad éclata de rire, la tête rejetée en arrière. Il avait oublié son tempérament de feu. Ce n'était pas ce qui l'avait attiré en premier lieu - il avait d'abord flashé sur son cul généreux - mais ça l'avait décidé à aller plus loin, suscitant le désir de contrôler et de dominer cette fille rebelle.
(Chapitre 7)

- Tu as vraiment un égo surdimensionné, répliqua-t-elle.
Il se pencha de nouveau pour lui murmurer à l'oreille:
- Et ce n'est pas la seule chose surdimensionnée chez moi, mais tu le sais déjà, pas vrai?
(Chapitre 7)

Bridget avait accepté depuis longtemps qu'on ne puisse pas la qualifier de menue. En principe, cela n'altérait pas sa confiance en elle, mais Chad était forcément le genre d'homme habitué aux corps minces et parfaits. Et lorsqu'elle avait vu la colonne people dans son journal le dimanche suivant, où s'étalait une photo de lui entouré de trois femmes, elle avait acquis la certitude que filer à l'anglaise avait été une bonne décision. Peut-être que Chad avait eu envie de quelque chose de différent ce jour-là, et la deuxième chose qu'elle aurait souhaitée était de satisfaire sa curiosité en matière de filles pulpeuses. (Chapitre 8)

Il jura dans sa barbe, puis, subitement, lui prit le visage entre ses mains. Des années d'entraînement avaient rendu ses paumes calleuses, mais elle aimait ce contact. Il lui tira doucement la tête en arrière et sans crier gare, posa sa bouche sur la sienne, étouffant sous ses baisers les dénégations et protestations. Il introduisit sa langue entre ses lèvres.
C'était un baiser tout à fait contrôlé, très dominateur. Sa façon de lui montrer qu'elle était toujours sensible à son charme. Et que ça n'avait aucun sens de mentir ou de faire semblant de refuser. Bridget s'abandonnait à son étreinte. Elle s'agrippa à son pull, se colla contre son corps musclé et lui rendit son baiser avec fougue. (Chapitre 8)

- Chad a toujours été le plus... sociable des trois. En général, il cherchait les ennuis, mais il est très... disons, joueur. Quand il était plus jeune, il passait son temps à faire des farces, et même encore maintenant il est très chaleureux.
Oh oui, Chad était vraiment chaleureux. Bridget essaya de maîtriser son expression.
Elle voyait bien que Madison n'était pas dupe.
- Mais je ne l'ai jamais vu se comporter comme il l'a fait avec toi aujourd'hui.
Bridget avait bien du mal à garder un visage impassible alors qu'elle se sentait aussi bizarre que Pepsi shooté à l'herbe à chats.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
- Eh bien, comme je le disais, Chad a toujours été très chaleureux, mais là il se tenait si près de toi que je m'attendais à ce qu'il finisse par te rouler une pelle.
(Chapitre 8)

Manifestement, il ne perdait pas le nord. Le reste du temps, ça ne dérangeait pas Chad de parler de ses aventures, qui semblaient nombreuses, mais pour une raison obscure il n'avait pas envie d'évoquer Bridget avec ses frères et Mitch. Ce n'était pas parce qu'il n'avait pas fait l'amour avec elle. Il préférait garder ce qui se passait entre eux, même s'il ne savait pas ce que c'était, juste pour lui. Elle n'était pas comme les autres femmes... pas du tout, même. Ce qui était plutôt drôle, quand on pense à la façon dont ils s'étaient rencontrés, mais elle était différente. D'après ce qu'il avait pu en voir, Bridget n'était ni prétentieuse ni aigrie et s'intéressait probablement au fait qu'il soit une star du baseball comme à sa première chaussette. Il ne se rappelait plus la dernière fois qu'il avait été avec une femme qui s'en fichait. (Chapitre 9)

Pourquoi avait-il fait ça...?
- Parce que j'avais envie de l'embrasser.
Mlle Gore cligna des yeux et se redressa. Elle avait une stature imposante, elle faisait un bon mètre soixante-dix.
- Vous aviez envie de l'embrasser... Donc vous, quand vous avez envie d'embrasser quelqu'un, vous le faites sans vous poser de question?
- Je ne venais pas non plus de la rencontrer dans la rue, faut pas exagérer.
- C'est qui, cette traînée, alors?
Il se leva avec une rapidité qui le surprit lui-même.
- Vous pouvez me traiter de tous les noms que je vous parais mériter, ma petite dame, mais je vous interdis de parler d'elle comme ça. Ce n'est pas une traînée.
(Chapitre 9)

Bridget n'avait vraiment pas envie d'examiner l'image de trop près. C'était déjà assez catastrophique qu'il lui suffise de fermer les yeux pour que la sensation des lèvres de Chad lui revienne. (Chapitre 10)

Elle plissa les yeux quand leurs mains se frôlèrent. Elle sursauta, faisant déborder la liqueur incolore qui lui coula sur les doigts. Bon sang, il aurait donné cher pour pouvoir lécher ça... (Chapitre 11)

- Il faudra vous comporter comme des amoureux, dit-elle en se balançant sur ses pieds. Vous devrez vous tenir par la main en public et... Quoi? Vous savez bien, mettre votre main dans la sienne, expliqua-t-elle en le voyant froncer les sourcils.
- Je sais ce que "tenir par la main" signifie! gronda-t-il, au grand amusement de Bridget qui leva les yeux au ciel lorsqu'il la foudroya du regard. Et, contrairement à la croyance populaire, je sais ce que c'est de sortir avec quelqu'un.
- C'est une sacrée surprise, commenta Bridget en avalant une autre gorgée. Je pensais que tu savais seulement... Eh!
Chad s'était élancé à une telle vitesse qu'il l'avait prise de court. Très prudemment, il lui retira son verre.
- Je crois que tu as assez bu.
Elle le regarda de travers.
- Au contraire, il va m'en falloir plus.
Même s'il trouvait sa répartie mordante plutôt mignonne - et il ignorait depuis quand le mot "mignon" était entré dans son vocabulaire - il commençait à se sentir insulté.
(Chapitre 11)

Vêtu d'un jean sombre et d'un pull à col en V qui moulait ses flancs minces et ses abdos musclés, il avait l'air de sortir d'un magazine. Même ses cheveux, ébouriffés de manière artistique, semblaient être passés entre les mains d'un coiffeur en vue de la soirée.
Bridget leva la tête pour rencontrer ses yeux d'un bleu incroyable. A côté de lui, elle avait l'impression de ressembler à un troll. Non qu'elle se croit repoussante ou obèse. Son estime d'elle-même n'était pas en miettes, mais elle était réaliste. Les mecs comme Chad ne sortaient pas avec des filles comme elle.
Tout cela allait se terminer de façon humiliante pour elle. (Chapitre 12)

Il lui sourit, et ses fameuses fossettes firent leur apparition. Elle sentit son coeur faire un bond.
Chad attaqua son steak saignant tandis qu'elle pourchassait une saint-jacques glissante de beurre à travers son assiette.
- La réponse est oui, affirma-t-il.
Elle arrêta son geste.
- A quelle question?
Il posa sur elle ses yeux bordés de longs cils.
- Si j'avais su que tu travaillais avec Maddie et que tu connaissais mon frère, je t'aurais quand même amenée chez moi.
Bridget sentit son coeur s'emballer une nouvelle fois alors qu'elle le regardait. Comment avait-il deviné?
(Chapitre 12)

 - Mon Dieu, ça dépasse les mots! Je sais que je ne suis pas comme les femmes que tu fréquentes habituellement, mais je ne suis pas désespérée au point d'avoir à faire semblant de sortir avec quelqu'un.
La surprise laissa place à une expression étrange sur son visage, et il s'appuya contre son dossier, croisant ses bras musclés - qu'elle refusait de regarder.
- C'est vrai, tu n'es pas comme elles.
Sans prévenir, une douleur aiguë traversa la poitrine de Bridget. Elle sursauta et essaya de déglutir pour chasser la boule dans sa gorge.
(Chapitre 12)

Il s'approcha encore davantage et plaça son autre main sur sa hanche. Elle se raidit.
- Qu'est-ce que tu fais?
- Je leur donne des choses pour leurs journaux.
- Tu ne vas...
Il l'embrassa de nouveau.
Ca n'avait rien à voir avec le baiser sous l'auvent ni ceux dans la chambre. Celui-là commença par un effleurement des lèvres..., un vrai supplice de Tantale. Elle ferma la bouche et se força à rester immobile entre ses bras. Ils pouvaient faire semblant de sortir ensemble, mais ça... les baisers... ça ne faisait pas partie du plan.
Dans le crépitement des flashs, Chad émit un grognement sourd qui la fit frissonner.
- Ne lutte pas contre ton désir, souffla-t-il dans un murmure séducteur.
- Tu n'as aucune idée de ce que je désire, répliqua-t-elle.
Pourtant, à son corps défendant, ce qu'elle désirait, c'était bien Chad, entre ses cuisses. Mais pas comme ça: pas alors qu'ils faisaient semblant.
Il vint de nouveau effleurer sa bouche, mais, cette fois-ci, il prit sa lèvre inférieure entre ses dents, lui arrachant un gémissement. Elle ressentit une explosion de chaleur dans chacun de ses nerfs, et, comme par le passé, son corps prit le dessus. Chad en profita pour glisser sa langue dans sa bouche et s'assurer un contrôle total sur Bridget. Il remonta la main vers sa nuque pour la tenir fermement tandis que sa bouche, brûlante et déterminée, se posait sur la sienne. A cet instant, elle n'avait plus envie de fuir. Doux Jésus, certainement pas! Elle avait les jambes flageolantes et des frissons dans le ventre.
Le baiser s'éternisa, et c'était exactement comme ça devait être. Pas dans la précipitation. Pas pour prouver aux journalistes qu'il étaient attirés l'un par l'autre. Chad prenait son temps pour cet assaut de séduction espiègle et mesuré, qui la faisait chavirer.
(Chapitre 12)

Pendant qu'ils attendaient leur commande, Chad lui lâcha la main pour passer son bras autour de ses épaules. Il se tourna de façon à protéger Bridget des regards et pencha la tête pour lui chuchoter à l'oreille:
- Ils vont vite se lasser, ne t'en fais pas.
Reconnaissante d'être ainsi cachée aux curieux et surtout aux quelques photographes amateurs qui avaient dégainé leur téléphone, elle enfouit son visage dans la poitrine de Chad. Hum, il sentait tellement bon...; il dégageait une fragrance épicée et masculine.(Chapitre 13)

Le repas était bon. Au bout d'un petit moment, Bridget se détendit. Elle semblait mieux supporter l'attention dont ils étaient le centre, mais, chaque fois que quelqu'un s'approchait de leur table, elle restait pétrifiée ou baissait la tête, se cachant derrière ses cheveux.
Il ne comprenait pas. Bridget était franchement canon. Les gars la suivaient du regard à leur arrivée dans le restaurant. L'un d'eux la dévorait littéralement des yeux, et Chad avait lui aussi passé un moment désagréable en s'en apercevant.
C'était d'ailleurs curieux, comme il s'en fit la réflexion en réglant l'addition. En temps normal, que d'autres mecs reluquent ses conquêtes lui était bien égal. (Chapitre 14)

Une fois dehors, il l'attira sous son bras pour la serrer contre lui pendant que le voiturier allait chercher la Jeep. Bien entendu, officiellement c'était seulement à cause de la neige, du fait que Bridget était certainement gelée et que les journalistes étaient là, en train de les photographier, et pas pour autre chose. (Chapitre 14)

Il se tenait à quelques centimètres d'elle, et elle buvait du regard les muscles de sa poitrine et de ses épaules, qui jouaient sous sa peau, lui coupant le souffle.
- Tu es tellement belle, murmura-t-il d'un ton presque suppliant.
Elle avait le coeur qui battait à se rompre alors qu'elle se tenait debout devant lui, se laissant dévorer des yeux. Une vive rougeur envahit son cou et s'étendit plus bas. Elle l'avait jamais été ainsi exposée aux regards d'un homme. Elle se sentait terriblement vulnérable, et, en même temps, incroyablement puissante.
Chad s'approcha d'elle, et lorsqu'il posa la main sur sa joue elle aurait juré qu'il tremblait.
- Tellement belle, répéta-t-il en l'embrassant doucement.
(Chapitre 15)

Chad vint se mettre au-dessus d'elle. Elle se sentait bien, ainsi emprisonnée entre ses bras puissants, mais, quand il déposa un baiser sur son front brûlant puis sur le bout de son nez, il lui sembla perdre un morceau de son âme pour toujours. Ce geste tendre la fit chavirer, et elle ferma les yeux pour retenir les larmes qui lui venaient brusquement. (Chapitre 15)

Chad tendit la main à Shell.
- C'est un plaisir de vous rencontrer. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
Elle marmonna une réponse incompréhensible et pivota vers Bridget, formant silencieusement les mots "Prince Charmant" avant de se retourner vers Chad.
- Vous êtes encore plus beau de près. D'habitude, c'est le contraire, mais vous, waouh, vous passez le test haut la main.
Bridget sourit d'une oreille à l'autre.
Chad, sans s'offusquer, se contente de rire.
- Eh bien, je suis heureux de l'entendre.
Alors qu'il passait devant elle, Shell en profita pour le reluquer de dos également et conclut:
- Oui, vraiment haut la main.
Bon. Ca commençait à bien faire. Si Bridget ne s'interposait pas, Shell allait sans doute se mettre à le toucher.
(Chapitre 17)

Elle n'avait pas souhaité prendre part à cette supercherie, aussi devrait-elle se réjouir qu'elle arrive à son terme.
Mais ce n'était pas le cas.
Sa tristesse ne venait pas du style de vie très glamour de Chad - les grands restaurants, les sorties, l'attention générale. Ce qui allait lui manquer, c'était Chad lui-même. (Chapitre 17)

A cet instant, elle sut qu'elle ne pourrait plus revenir en arrière. Elle était tombée amoureuse de lui, irrémédiablement. Rien ne pourrait changer ça. Même pas le fait que leur relation soit entièrement construite sur un mensonge.
Elle était amoureuse de Chad.
Cette prise de conscience n'aurait pas pu se produire à un moment moins propice. Elle sentait son coeur se gonfler d'amour, alors qu'en même temps son cerveau luttait pour étouffer cette irritante tendance à aimer qui l'habitait. Tomber amoureuse de Chad était un tel piège, mais elle n'y pouvait rien.
Son coeur n'était plus à elle...
Il appartenait à l'homme qui se tenait devant elle. Chad lui souriait d'un air un peu incertain; c'était bien la première fois. (Chapitre 19)

- Bien... très bien, dit-il en ramenant ses mains vers l'avant, s'arrêtant sur sa ceinture. Tu n'imagines pas combien j'ai désiré ce moment. Depuis des jours. Des semaines. Des mois, même. Je te voulais, toi... rien que toi.
- Oui, souffla-t-elle d'une voix rauque, à sa propre surprise. Oui.
(Chapitre 20)

Il s'écarta juste assez pour pouvoir la contempler, vêtue uniquement du collier qu'il venait de lui offrir, et passa tendrement la main entre ses seins et sur son ventre.
- Est-ce que je t'ai déjà dit combien tu es belle?
Elle fit "oui" de la tête, la bouche sèche.
- Alors je vais te le répéter. Tu es belle. Et tu es parfaite.
(Chapitre 20)

- Joyeux Noël, dit-il en pressant les lèvres sur le front moite de Bridget.
Bridget sentit sa poitrine se contracter alors qu'elle se blottissait tout contre lui. Il la serra plus fort, et elle ferma les yeux pour empêcher ses larmes soudaines de couler.
Tout cela finirait mal, parce qu'elle savait que quand viendrait le moment de le laisser partir elle n'en aurait pas envie du tout. Tout son corps était détendu et délicieusement comblé, mais son coeur..., comme il souffrait!
Elle inspira un grand coup et essaya de se débarrasser de la boule qu'elle avait dans la gorge.
- Joyeux Noël, Chad.
Oui, on pouvait dire que les choses étaient compliquées, désormais.
(Chapitre 20)

De toutes les raisons qu'il avait imaginées, le fait que Bridget ait été payée n'en faisait pas partie. C'était un véritable choc. Il ne savait même pas quelle émotion il aurait dû ressentir. Colère? Déception? Dégoût?
Bridget se faisait payer pour sortir avec lui.
Exactement comme les femmes que son père fréquentait.
Sans cesser de la dévisager, il eut un petit rire.
- Tu sais, j'ai peut-être été bête de croire que c'était parce que je te plaisais, ou pour t'excuser de m'avoir planté la première nuit, pendant que j'étais dans la salle de bain.
Bridget semblait maintenant perplexe.
(Chapitre 20)

Lorsqu'elle reprit le travail, deux jours après Noël, Bridget était toujours en état de choc. Elle ne s'expliquait pas la violence de la réaction de Chad. Elle avait juste voulu jouer cartes sur table, si les choses devaient aller plus loin... plus loin qu'une relation simulée. Pendant un moment, elle avait vraiment cru qu'il avait envie d'une vraie histoire avec elle, et elle ne pouvait pas continuer sans lui dire toute la vérité.
Pendant ces deux jours, elle était passée par toutes les émotions possibles, et, quand la colère vint enfin montrer son affreux visage, elle lui en fut reconnaissante. Maudire Chad était mieux que de sangloter dans son oreiller détrempé.
Avait-il vraiment cru que c'était seulement pour ses beaux yeux qu'elle était sortie avec lui? Ce qu'il pouvait être prétentieux!
Mais la colère ne dura pas, et elle n'aurait pas dû être surprise de devoir utiliser une tonne d'anticernes pour aller au boulot.
Elle avait le coeur brisé, juste un peu plus tôt que prévu. (Chapitre 21)

Mais Bridget lui manquait... son sourire, ses éclats de rire... Il se languissait de son odeur de jasmin, de sa façon de se blottir contre lui. De ses rougeurs subites qui embrasaient ses joues avant de s'étendre à son cou.
Il aurait voulu retrouver ses répliques spirituelles, et leurs silences confortables. Il regrettait les moment où elle lui demandait s'il avait passé une bonne journée, et le fait qu'elle détestait les paparazzis, ou encore sa façon de ne rien lui laisser passer. Même son chat obèse lui manquait.
Elle lui manquait, bordel! (Chapitre 21)

- Comment une relation qui a commencé dans la contrainte pourrait-elle donner quelque chose?
Mlle Gore leva les mains.
- Ecoutez, toute votre vie, vous avez refusé d'assumer les responsabilités de vos actes. C'était toujours la faute de quelqu'un d'autre. Mais vous avez enfin l'occasion de comprendre que vous êtes pour quelque chose dans ce qui vous arrive. Et dois-je vous rappeler que vous aviez déjà une relation avant ma venue? Je n'ai fait que la mettre en valeur.
- La mettre en valeur?
Elle acquiesça, un sourire aux lèvres.
- Est-ce que vous l'aimez?
- Je...
- C'est une question facile, Chad. Est-ce que vous l'aimez?
La réponse était évidente. Son coeur savait déjà ce que sa bouche refusait de dire. Bizarrement, il se mit à penser à la cour de récré de son enfance et vit son existence tourner inlassablement, sans jamais aller vers une destination... ou vers une personne. Il était temps de descendre du tourniquet.
- Si c'est le cas, vous trouverez bien un moyen d'arranger les choses, conclut Mlle Gore d'un ton sans réplique.
(Chapitre 21)

Elle lui prit le bras et regarda autour d'elle, à la recherche d'un endroit plus tranquille pour discuter.
- C'est toi qui as fait la donation, ajouta-t-elle.
- En effet, répondit-il sans bouger ni rien révéler par son expression.
- Mais pourquoi? chuchota-t-elle. Chad, c'est une somme énorme et...
- Je t'aime, déclara-t-il à voix haute, au grand intérêt de l'assistance. C'est pour ça que je l'ai fait. Même si je ne le savais pas encore vraiment sur le moment, mais c'est vrai. Je t'aime. Et je ne veux pas que ma copine perde son boulot.
Il avait le creux des joues un peu rouge.
Bridget le dévisageait en silence, ne sachant pas si elle avait bien entendu. Mais une petit foule s'était assemblée autour d'eux, et, à en croire leur expression, ils semblaient avoir compris comme elle.
(Chapitre 22)

- Depuis le soir où je t'ai rencontrée, j'ai su que jamais je ne retrouverais une autre femme comme toi. J'aurais dû te chercher à ce moment-là, mais finalement tu es réapparue toute seule dans ma vie. Je ne sais pas par quel miracle. Je ne méritais pas un tel coup de chance, et je ne mérite pas non plus une fille comme toi.
- Chad..., soupira-t-elle, les larmes aux yeux.
- Je n'ai pas fini, bébé, ajouta-t-il, le regard troublé. J'ai fait des tas de choses dont je ne suis pas fier. Mais je n'ai pas couché avec ces trois filles, au passage. Ca reste la vérité, mais là n'est pas le problème. Beaucoup de mes actions ont eu des conséquences pour les autres. Je n'ai jamais voulu assumer mes responsabilités, mais, ce que je regrette par dessus tout, c'est d'être parti de chez toi, le jour de Noël.
(Chapitre 22)

- Ce que j'essaie de te dire, c'est que tu es la meilleure fausse petite amie que j'ai jamais eue. Je suis éperdu d'admiration pour toi, déclara-t-il en tombant à genoux devant elle et devant le monde entier.
- Qu'est-ce que tu fais? demanda-t-elle, pétrifiée.
- Bordel de merde, s'étrangla Chase, sur le côté.
- La ferme, siffla Madison sèchement.
Chad lança un regard mauvais à son frère avant de se tourner de nouveau vers Bridget.
- C'est sans doute complètement dingue, mais on s'en fout, non? brava-t-il en mettant la main dans sa poche pour en ressortir un petit écrin noir.
Bridget avait les jambes flageolantes en le regardant l'ouvrir. Un anneau d'argent, orné d'une émeraude, semblait ne briller que pour elle.
- Je t'aime, Bridget. Je suis certain que tu ressens la même chose, alors ne perdons pas de temps à juste sortir ensemble. Marions-nous.
Bridget sentit le sang refluer de son visage et pensa qu'elle allait s'évanouir.
Chad attendit un peu avant d'insister.
- Qu'est-ce que tu en dis? Tu veux bien m'épouser?
Bizarrement, Bridget vit toute sa vie défiler devant ses yeux. C'était vraiment curieux, puisqu'elle n'était pas en train de mourir ni rien, mais c'est la vérité. En un instant, tout son passé et tout son avenir se mélangèrent. Elle sentit son coeur déborder. Une immense vague de bonheur la submergea.
Leurs yeux se rencontrèrent, et les mots sortirent enfin.
- Oui, oui!
Une salve d'applaudissements retentit quand Chad se releva pour lui passer la bague. Elle était un peu grande, mais Bridget s'en moquait totalement. Elle leva la tête vers lui, fermant les yeux quand ses lèvres vinrent se poser sur les siennes. C'était le plus doux, le plus tendre baiser qu'ils aient jamais partagé.
(Chapitre 22)

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