Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici
toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations
qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.
Je n'ai jamais beaucoup réfléchi à la manière dont je mourrais - même si, ces derniers mois, j'aurais eu toutes les raisons de le faire - mais je n'aurais pas imaginé que ça se passerait ainsi.
(Prologue)
Quand la vie vous a fait don d'un rêve qui a dépassé vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin.
(Prologue)
J'avais du mal à m'entendre avec les gens de mon âge. Plus exactement, j'avais du mal à m'entendre avec les gens, un point c'est tout.
(Chapitre 1 - Première Rencontre)
Ce furent leurs visages, si différents et si semblables, d'une splendeur inhumaine et dévastatrice. De ces visages qu'on ne s'attend jamais à rencontrer sauf, éventuellement, dans les pages coiffure d'un magazine de mode. Ou sous le pinceau d'un maître ancien ayant tenté de représenter un ange. Il était difficile de déterminer lequel était le plus sublime. La blonde sans défaut, ou le garçon aux cheveux cuivrés, peut-être.
(Chapitre 1 - Première Rencontre)
Tant de classe et de richesse à la fois pouvaient agacer, même si la vie, la plupart du temps, fonctionnait ainsi, hélas.
(Chapitre 2 - A Livre Ouvert)
- Pourquoi t'es-tu donné la peine de ma sauver, alors? demandai-je, glaciale.
L'espace d'une seconde, ses traits magnifiques prirent une expression étonnamment vulnérable.
- Je ne sais pas, chuchota-t-il.
(Chapitre 3 - Phénomène)
Cette nuit-là, pour la première fois, je rêvai d'Edward Cullen.
(Chapitre 3 - Phénomène)
Pourquoi étais-je la seule à avoir remarqué qu'il se tenait aussi loin de moi avant de voler, brusquement, invraisemblablement, à mon secours? Dépitée, je compris que c'était sans doute parce qu'aucun élève ne prêtait attention à lui comme moi. J'étais la seule à être fascinée. Pitoyable!
(Chapitre 4 - Invitations)
- Franchement, Edward! (Prononcer son prénom déclencha des frissons en moi, je me serais donné des gifles.) Ton comportement m'échappe. Je croyais que tu ne désirais pas être mon ami.
- J'ai dit que ce serait mieux que nous ne le soyons pas, pas que je n'en avais pas envie.
- Ben tiens! Voilà qui éclaire ma lanterne! raillai-je.
Je m'aperçus que je m'étais de nouveau plantée devant lui. Nous nous trouvions sous l'auvent de la cantine, et il m'était plus facile de regarder son visage. Ce qui, naturellement, ne m'aida pas à éclaircir mes idées.
- Il serait plus... prudent pour toi de ne pas être mon amie, expliqua-t-il. mais j'en ai assez d'essayer de t'éviter, Bella.
(Chapitre 4 - Invitations)
- J'ai décidé, puisque je suis voué aux Enfers, de me damner avec application.
(Chapitre 5 - Groupe Sanguin)
- S'il te plaît, une de tes théories.
- Eh bien, disons... mordu par une araignée radioactive?
Avait-il aussi des talents d'hypnotiseur ou étais-je seulement une proie facile?
- Pas très original.
- Désolée, je n'ai que ça en réserve.
- En tout cas, tu es à des kilomètres de la vérité.
- Pas d'araignée?
- Non.
- Ni de radioactivité?
- Non plus.
- Flûte!
- Et je suis insensible à la kryptonite, s'esclaffa-t-il.
- Tu n'es pas censé rire.
Il tâcha de recouvrer son sérieux.
- Je finirai pas deviner, le prévins-je.
- Je préfèrerais que tu n'essaies pas.
- Pourquoi?
- Et si je n'étais pas un super héros, mais juste un méchant? avnaça-t-il, mutin, bien que ses yeux restassent impénétrables.
(Chapitre 5 - Groupe Sanguin)
- Penses-tu que je pourrais passer pour effrayant?
Je méditai quelques instants, hésitant entre lui dire la vérité et proférer un mensonge. J'optai pour la vérité.
- Euh... oui. Si tu le voulais.
- As-tu peur de moi, là, maintenant?
Son visage d'Apollon était tout à coup très sérieux.
- Non.
(Chapitre 5 - Groupe Sanguin)
S'il y a en ce monde une existence avérée, c'est celle des vampires. Rien ne manque: rapports officiels, déclarations sous serments de gens de bonne réputation, chirurgiens, prêtres, magistrats; la preuve judiciaire est plus complexe. Et malgré tout cela, qui croit aux vampires?
Rousseau.
(Chapitre 7 - Cauchemar)
Qu'il entrât dans la catégorie des Sang-froid de Jacob ou dans ma propre théorie du super héros, Edward Cullen n'était pas... humain. Il était plus que ça.
(Chapitre 7 - Cauchemar)
- Tu devrais arrêter de faire ça aux gens, reprochai-je à Edward. Ce n'est pas du jeu.
- Faire quoi?
- Les éblouir ainsi. A l'heure qu'il est, elle est en train de suffoquer dans les cuisines.
(Chapitre 8 - Port Angeles)
- Et moi qui croyais que tu avais toujours raison.
- Avant, oui. J'ai commis une deuxième erreur à ton sujet. Ce ne sont pas les accidents que tu attires, cette classification est encore trop réduite: ce sont les ennuis. dès qu'un danger surgit dans un rayon de quinze kilomètres, il est invariablement pour toi.
- Et tu te places toi-même dans cette catégorie?
Son visage se figea, perdant toute expression.
- Assurément.
(Chapitre 8 - Port Angeles)
- Que je sois un monstre inhumain te serait égal?
Sa voix avait pris des accents moqueurs et cruels.
- Oui.
(Chapitre 9 - Théorie)
- Quel âge as-tu?
La réponse fusa.
- Dix-sept ans.
- Et... depuis combien de temps?
- Un bon moment, admit-il, amusé.
(Chapitre 9 - Théorie)
- Tu étais parti chasser, ce week-end avec Emmett? demandai-je quand il se fut calmé.
- Oui.
Il se tut une seconde, comme s'il hésitait à m'en confier plus.
- Je n'en avais pas envie, mais c'était nécessaire. Il m'est un peu plus aisé de te fréquenter quand je n'ai pas soif.
- Pourquoi ne voulais-tu pas y aller?
- Ca me rend... anxieux... d'être loin de toi.
(Chapitre 9 - Théorie)
- Je n'ai pas aimé. Ne pas te voir. Moi aussi, je suis anxieuse quand tu n'es pas là.
Cette confession m'enflamma les joues. Comme il ne réagissait pas, je lui jetai un coup d'oeil timide. Il avait l'air peiné.
- Ah, ronchonna-t-il, ça ne va pas du tout.
Les raisons de son mécontentement m'échappèrent.
- Qu'est-ce qu'il y a?
- Tu ne comprends donc pas, Bella? Que je me rende malheureux est une chose, mais je refuse de t'impliquer. Je ne veux plus t'entendre dire pareilles balivernes, ajouta-t-il en reportant ses yeux angoissés sur la route. C'est malsain, dangereux. Je pourrais te faire du mal, Bella, il faut que tu en aies conscience.
(Chapitre 9 - Théorie)
- Quoi? Tu voulais te battre? s'emporta-t-il. Au lieu de t'enfuir?
- Je me casse la figure dès que j'essaye de courir.
- Tu n'as pas songé à appeler au secours?
- J'allais le faire?
- Tu avais raison, ronchonna-t-il. Te garder en vie est un vrai défi lancé au destin.
(Chapitre 9 - Théorie)
J'étais à peu près certaine de trois choses. Un, Edward était un vampire; deux, une part de lui - dont j'ignorais la puissance - désirait s'abreuver de mon sang; et trois, j'étais follement et irrévocablement amoureuse de lui.
(Chapitre 9 - Théorie)
- Elle désire apprendre si nous sortons secrètement ensemble. Et ce que tu ressens pour moi.
Je décidai de jouer les gourdes.
- Zut! Comment pourrais-je qualifier notre relation?
Des gens déambulaient autour de nous, probablement curieux, mais j'étais à peine consciente de leur présence.
- Voyons... médita Edward en remettant en place une de mes mèches folles (je frôlai la crise cardiaque). J'imagine que tu pourrais répondre par l'affirmative à sa première question... Si ça ne te dérange pas, naturellement. Ce sera plus facile que toute autre explication.
- Ca ne me dérange pas du tout, chuchotai-je.
- Quant à la deuxième... eh bien, disons que je tâcherai de l'écouter pour en connaître la teneur.
(Chapitre 10 - Interrogations)
- Ils ne m'aiment pas, devinai-je.
- Ce n'est pas ça, objecta-t-il avec des yeux trop innocents pour que je m'y fie. Ils ne comprennent pas pourquoi je ne te fiche pas la paix.
- Ca alors, moi non plus, figure-toi!
Il secoua lentement la tête, exaspéré.
- Je te l'ai déjà dit, tu n'as aucune conscience de qui tu es. Tu ne ressembles à personne. Tu me fascines.
(Chapitre 12 - Equilibrisme)
- Je suis le meilleur prédateur au monde, n'est-ce pas? Tout en moi t'attire - ma voix, mes traits, mon odeur. Comme si j'avais besoin de ça!
(Chapitre 13 - Confessions)
- J'ai peur parce que, pour des raisons évidentes, je ne peux pas rester avec toi. Or, j'ai peur d'en avoir envie de manière déraisonnable.
Je ne le regardais plus - il m'était difficile de prononcer ces paroles tout haut.
- Oui, désirer ma compagnie est effectivement effrayant. Et vraiment pas dans ton intérêt. (Je fronçai les sourcils.) J'aurais dû m'éloigner depuis longtemps. Il faudrait que je parte, là, tout de suite. Hélas, je ne suis pas certain d'en avoir la force.
- Je ne veux pas que tu t'en ailles.
- Voilà exactement pourquoi je devrais m'y résoudre. Ne t'inquiète pas, va. Je suis égoïste. Moi aussi, je désire trop ta compagnie pour être raisonnable.
- J'en suis heureuse.
- C'est mal!
(Chapitre 13 - Confessions)
- ... Bella, je ne me supporterais plus si je le faisais. Tu ne devines pas à quel point cela m'a torturé. (Il baissa la tête, de nouveau honteux.) T'imaginer immobile, blanche, froide... ne jamais te revoir rougir, ne plus jamais revoir cet éclat d'intuition allumer tes yeux quand tu pressens mes mensonges... ce serait intolérable. Tu es désormais l'élément le plus important de ma vie. De toute ma vie.
(Chapitre 13 - Confessions)
- Tu sais ce que j'éprouve pour toi, finis-je par confesser à mon tour. Je suis ici... ce qui, en gros, signifie que je préfèrerais mourir plutôt que de te perdre. Je suis une idiote.
(Chapitre 13 - Confessions)
- Et le lion s'éprit de l'agneau... murmura-t-il.
Exaltée, je détournais la tête et dissimulai mes yeux.
- Quel imbécile, cet agneau! soupirai-je.
- Quel fou, ce lion... Quel masochiste...
(Chapitre 13 - Confessions)
- Ne sois pas gênée, me souffla-t-il à l'oreille. Si je savais rêver, je ne rêverais que de toi. Et je n'en aurais pas honte.
(Chapitre 14 - La Raison Et La Chair)
Alors, cette nuit-là, pour la première fois, je suis venu ici. Pendant que tu dormais, je me suis débattu pour résoudre le conflit entre ce que je savais être bien, moral, et ce que je voulais. J'avais conscience que si je continuais à t'ignorer ou que si je m'en allais pour quelques années, jusqu'à ce que toi, tu sois partie, tu finirais par dire oui à Mike ou à un type comme lui. Ca me rendait malade. Et c'est là (sa voix s'adoucit) que, dans ton sommeil, tu as prononcé mon nom. Si clairement d'abord que j'ai cru t'avoir réveillée. Mais tu t'es retournée dans ton lit, tu l'as marmonné une deuxième fois, puis tu as soupiré. Dans un premier temps, j'en ai été ébranlé, ahuri. Puis j'ai compris que je ne pouvais te fuir plus longtemps.
(Chapitre 14 - La Raison Et La Chair)
- Pendant presque un siècle, j'ai fréquenté mon espèce et la tienne en croyant que je me suffisais à moi-même, sans me rendre compte de ce que je cherchais. Et sans rien trouver, parce que tu n'étais pas encore née.
- Ca paraît tellement injuste. Moi, je n'ai pas eu à attendre. Pourquoi est-ce si simple, pour moi?
(Chapitre 14 - La Raison Et La Chair)
- Et toi, d'où viens-tu? Evolution? Création? Serait-il impossible que nous ayons évolué comme les autres espèces, prédateurs et proies? Ou si tu doutes que ce monde a surgi de lui-même, ce qu'il m'est difficile d'accepter moi aussi, est-il si dur de croire que la même force qui a créé le délicat ange de mer et le requin, le bébé phoque et la baleine tueuse ait créé nos deux espèces en parallèle?
- Soyons clairs: je suis le bébé phoque, c'est ça?
- Oui!
(Chapitre 14 - La Raison Et La Chair)
- Tes instincts humains... Et zut! Est-ce que tu me trouves un tout petit peu attirante de ce point de vue-là?
Il rigola et ébouriffa mes cheveux.
- Je ne suis peut-être pas un humain, mais je suis un homme, m'assura-t-il.
(Chapitre 14 - La Raison Et La Chair)
- Seras-tu là? demandai-je, soudain inquiète. Seras-tu vraiment là? Toujours?
- Aussi longtemps que tu voudras de moi.
- Je ne me lasserai jamais de toi. Jamais!
(Chapitre 15 - Les Cullen)
- Tu t'angoisses non parce que tu vas mettre les pieds dans un nid de vampires, mais parce que tu as peur que ces vampires te rejettent, c'est ça?
- Exactement, ripostai-je en cachant ma surprise de l'avoir entendu utiliser le mot avec tant de facilité.
- Tu es incroyable, conclut-il en secouant le menton.
(Chapitre 15 - Les Cullen)
- Si prête à mourir, murmura-t-il comme pour lui-même. A connaître le crépuscule de ta vie, alors qu'elle a à peine commencé. A tout abandonner.
- Ce n'est pas une mort, c'est une renaissance, chuchotai-je.
- Je ne le mérite pas, souffla-t-il, chagrin.
- Te rappelles-tu le jour où tu m'as dit que je ne me voyais pas de façon très claire? Visiblement, tu es atteint de la même cécité.
- Je sais ce que je suis.
(Epilogue - Une Célébration)
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