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dimanche 17 novembre 2013

Citations de Il Etait Une fois 2 - La Belle Et La Bête de Eloisa James

Couverture Il Etait Une Fois 2 - La Belle et la Bête de Eloisa James

Citations à ne pas lire si vous n'avez pas lu le livre. J'ai mis ici toutes les citations qui m'ont plus dans ce livre et donc des citations qui peuvent révéler le dénouement de cette histoire.

Bref, rare est la femme capable d'éclipser vraiment le soleil. Et ne parlons pas des dents de perle, des voix cristallines et des visages si parfaits que les anges en pleurent de jalousie.
(Chapitre 1)

J'ai refusé trois demandes en mariage pour toi le mois dernier, et je peux te dire que je n'en recevrai plus jamais une seule. Bon sang, même moi, je ne pourrais pas te prendre pour une jeune fille! On te croirait grosse de quatre ou cinq mois.
(Chapitre 3)

Mme Flaccide s'est sentie insultée, hier soir, lorsque vous l'avez traitée de suppôt de Satan et que vous l'avez accusée de faire de moi une catin.
(Chapitre 3)


- Mme Hutchins m'a traitée de frégate légère ce matin, rapporta Linnet. Un quai, ce serait juste ce qu'il faut pour s'amarrer.
Zenobia secoua la tête.
- C'est précisément à cause de ce genre de remarque que tu te trouves dans cette situation, Linnet, déclara Zenobia. Je te l'ai dit et répété: faire de l'esprit te dessert. Les gens aiment qu'une dame soit belle, certes, mais ils attendent d'elle qu'elle se comporte en dame. C'est-à-dire qu'elle soit douce, obligeante et raffinée.
- Et pourtant, on vous considère comme une dame, répliqua Linnet.
(Chapitre 3)

- Mais c'est de la "Bête" qu'il s'agit! s'écria soudain Sundon. Bien sûr que j'ai entendu parler de lui. Simplement, je n'y ai pas pensé tout de suite.
- Marchant n'est pas une bête, protesta Zenobia. Ce ne sont que d'infâmes ragots, Cornélius, et j'aurais pensé que vous étiez au-dessus de cela.
- Tout le monde le surnomme ainsi, souligna le vicomte. L'homme possède un caractère épouvantable. C'est un médecin brillant, paraît-il, mais il a un tempérament infernal.
(Chapitre 3)

- Ils mentent? articula Neythen, l'air choqué.
- C'est le propre de l'aristocratie. Sérieusement. De nous jours, seuls les pauvres s'embarrassent d'honnêteté.
(Chapitre 4)

Vous êtes un couard servile, insista Zenobia. Vous ne voulez pas aller affronter la Bête, alors que vous envoyez votre fille - et l'enfant qu'elle porte - à l'autre bout du pays pour l'épouser.
(Chapitre 6)

- Je me suis permis de vous déranger à cette heure indue parce que j'ai décidé d'escorter personnellement Mlle Thrynne jusqu'au pays de Galles. Mon fils est un homme brillant, absolument brillant...
Il s'interrompit.
- Mais il a la réputation d'être irascible, enchaîna Zenobia en lui décochant sa version du sourire de famille. Asseyez-vous, je vous prie, Votre Grâce.
(Chapitre 6)

Voilà ce qui lui avait valu ce surnom de "Bête": cette expression arrogante, comme s'il était plus intelligent que quiconque dans la pièce. Et pourtant, elle décelait en lui une bonté qui contredisait ce sobriquet.
(Chapitre 7)

Comme il commençait à contourner le lit, Linnet faillit esquisser un mouvement de recul. Avant de comprendre, dans un sursaut, que si elle ne lui tenait pas tête dès maintenant, elle passerait le reste de sa vie à être persécutée.
(Chapitre 7)

- Est-ce que c'est à cause de votre boiterie que vous marchez ainsi? s'enquit-elle en élevant la voix.
- A votre avis? répliqua-t-il en s'immobilisant. Vous supposez peut-être que je tangue comme un marin ivre pour le plaisir?
- Je ne faisais pas allusion au tangage, mais à cette manière de détaler dans le couloir comme une fille de cuisine effrayée par le maître queux.
(Chapitre 7)

- Oh, mais je pense que nous sommes parfaitement assortis! répliqua-t-elle pour le plaisir de l'asticoter.
- Un médecin complètement cinglé - c'est moi - et une beauté machiavélique - c'est vous - clopinant bras dessus bras dessous vers le bonheur? Je ne crois pas, non. Vous lisez trop de contes de fées.
(Chapitre 7)

- Je suppose que vous comptez me voir tomber amoureux de vous, reprit-il.
- Exactement.
- Combien de temps vous donnez-vous? demanda-t-il, l'air sincèrement curieux.
- Deux semaines au maximum.
(Chapitre 7)

Quelle beauté, sapristi! Franchement, son père s'était surpassé. D'abord Prufrock, puis Linnet. Une princesse tout en courbes douces et voluptueuses, à la peau crémeuse, définitivement plus belle que la lune et le soleil.
Et cette poitrine! A se damner!
Mieux valait qu'il se le rappelle: ce n'était rien de plus qu'une glande mammaire fonctionnelle.
(Chapitre 8)

Quand elle rit de nouveau, Piers s'alarma du plaisir qu'il ressentit à l'entendre. Cette femme était vraiment dangereuse.
(Chapitre 8)

Piers faillit sourire. Non, Linnet n'était pas amoureuse du prince. En fait, il retrouvait un peu de lui-même en elle. Il y avait de fortes chances pour qu'elle ne succombe jamais à un sentiment aussi embarrassant.
(Chapitre 8)

Piers étudia tranquillement Linnet. Il y avait la beauté, bien sûr. Mais celle-ci n'éclipsait pas l'intelligence du regard. Et les intonations légèrement cyniques dans sa voix contribuaient à la rendre encore plus belle, comme si Aphrodite avait été croisée avec Athéna.
(Chapitre 8)

- En fait, c'est plutôt drôle, déclara-t-elle en s'étirant voluptueusement.
- Quoi? D'avoir un homme dans votre chambre? Vu votre réputation, j'aurais pensé que c'était chez vous une seconde nature.
- Vu votre réputation, je vous croyais spirituel. Nous sommes donc tous les deux surpris.
(Chapitre 9)

- Je ne voudrais pas vous effrayer, lança-t-elle tout en enfilant une robe du matin, mais vous êtes exactement le genre d'homme que j'aimerais épouser.
Comme il émettait un grognement, elle tenta de s'expliquer:
- Vous ne me donnez pas l'impression de saliver sur moi. Je sais que vous n'allez pas commencer à vous pourlécher les babines et à imiter le petit chaperon rouge.
- Je serais plutôt le loup que la petite fille, non?
(Chapitre 9)

Piers avait enlevé sa chemise. Enlevé sa chemise! Elle était en présence d'un homme presque nu. Et elle devait s'avouer qu'elle le trouvait beau. Pour la première fois de sa vie, sur ce point en tout cas, elle pouvait peut-être donner raison à sa mère. Ces muscles...
Il lui tournait le dos, et la manière dont ses épaules bougeaient, et celle dont son torse s'amincissait jusqu'à la taille et...
Il enlevait ses bottes!
Linnet fut incapable de détourner les yeux. Dans sa tête, une petite voix avait stupidemant commencé à décrire toute la scène: "Il se penche... Oui! Il va enlever son pantalon. Il le fait descendre sur ses hanches. Hmmm... Ses... ses fesses sont - la voix parut s'étrangler - différentes. Différentes des miennes. Musclées, elles aussi. Elles... - la voix s'étrangla de nouveau - Allait-il se retourner?"
(Chapitre 9)

Avec un juron étouffé, il la ramena contre lui. Ce fut aussi délicieux que la première fois. Linnet laissa échapper un soupir de soulagement quand, posant la tête sur son épaule, elle s'abandonna à la chaleur infernale qui émanait de lui. Toutefois, une seconde plus tard, deux mains puissantes se refermèrent sur sa taille, la hissèrent dans les airs et la déposèrent sur le bord du bassin. Elle sortit précipitamment les pieds de l'eau.
(Chapitre 9)

- Vous savez quoi? continua-t-elle en le regardant légèrement rougissante.
- Quoi? demanda-t-il tout en se réajustant discrètement avant de resserrer davantage la serviette.
- Vous allez rire, surtout que vous êtes médecin, mais ma mère a parlé de quelque chose...
- De quoi?
Il avait toujours contrôlé parfaitement son corps. Toujours! Cette désobéissance était une aberration.
- Ma mère a fait allusion à ce qui pendait chez les hommes.
- Pendait?
S'il s'obligeait à ne regarder que son visage, il ne verrait pas ses seins et ses hanches que moulait la fine étoffe, il dominerait le désir brutal qui lui enflammait les reins. Ce n'était qu'un besoin physiologique, rien de plus.
- Oui, pendait, confirma-t-elle avec un gloussement. Entre les jambes. Ce n'est pas le cas, n'est-ce pas? dit-elle en désignant d'un geste vague la zone entre ses hanches. Ca ne vous ennuie pas que je vous dise cela? Je m'étais fait une image dégoûtante de quelque chose qui... Eh bien, ça ne pend pas du tout. Ca se tient droit.
Piers éclata de rire.
- Je sais, dit-elle en riant à son tour, je suis une sotte.
(Chapitre 9)

Personne n'aime qu'une fille ait plus d'esprit que de cheveux.
(Chapitre 10)

Il avait à peine prêté attention à Linnet. Et elle jugeait très irritante la manière dont son coeur s'était emballé lorsqu'il était entré dans l'écurie. Allait-elle bientôt guetter la bruit de sa canne comme une idiote énamourée?
(Chapitre 10)

- Dans ce cas, pourquoi vous être donné la peine de venir jusqu'aux écuries pour nous chercher?
- Peut-être que je suis en train de tomber amoureux de vous, comme le pensent la plupart de mes gens.
- Ce ne sont pas vos gens qui pensent cela, mais les miens.
- Mon majordome m'a parlé du pari. Vos domestiques vont perdre beaucoup d'argent, assura-t-il avec une certaine satisfaction. J'espère que vous les payez bien et qu'ils peuvent se le permettre.
(Chapitre 10)

- Depuis quand suis-je un "pauvre" homme? fit la voix de Piers, juste derrière elle.
- Un homme qui s'habille comme toi ne peut être considéré autrement, mon cher, rétorqua sa mère. Où as-tu trouvé cette veste? Sur un tas d'ordures?
(Chapitre 11)

Si vous étiez un bonbon, je vous croquerais, murmura-t-il, juste avant de... lui mordiller la lèvre inférieure!
(Chapitre 12)

Lorsque Piers abaissa le regard sur le corps infiniment délectable de sa fiancée - de sa fiancée supposée -, il sut qu'il s'exposait à de graves ennuis.
C'était son père qui l'avait choisie, que diable! Piers excluait donc d'avoir quelque chose à voir avec elle, aurait-elle été la plus belle femme de toute l'Angleterre.
Ce qu'elle était, souligna une petit voix dans sa tête. Non seulement il n'avait jamais vu de femme aussi exquise, mais il n'imaginait même pas qu'elle pût exister.
(Chapitre 13)

Piers se tourna vers elle pour l'observer. Même si cela lui coûtait, il s'efforça de voir au-delà de sa peau crémeuse et de ses longs cils. Et il découvrit tous les signes d'une vive intelligence.
Comment son père s'était-il débrouillé? Où l'avait-il dénichée?
(Chapitre 13)

- Vous êtes toujours aussi sarcastique? s'enquit Piers, l'air un peu abasourdi.
- Non. Je suis une fille très gentille. Mais vous faites ressortir ce qu'il y a de pire en moi.
(Chapitre 14)

Ce fut un baiser sauvage, violent et passionné. Spontanément, elle noua les bras autour du cou de Piers. Il avait le goût du thé fumé qu'il avait bu au petit déjeuner, auquel se mêlait, plus puissant et plus acre, celui du désir.
C'était là le genre de baiser que jamais un gentleman ne donnait à une dame. Linnet l'adora.
(Chapitre 14)

- Etes-vous en train de me dire qu'elle est trop bien pour moi?
- Trop bien, je ne sais pas, répondit sa mère en agitant son éventail. Mais trop belle, c'est certain. Tu aurais dû l'épouser dès son arrivée, avant qu'elle ait eu le temps de te connaître.
(Chapitre 15)

Linnet viendrait à lui. Non pas qu'il y accordât de l'importance, puisqu'il s'agissait d'un jeu entre eux. Ce qui le fascinait, ce n'était pas le flirt, mais ce qu'il pressentait de similitudes entre eux.
A sa manière, elle était aussi peu "aimable" que lui, parce qu'elle était trop belle, trop intelligente, et avait la langue trop acérée.
Sauf que lui n'était pas beau.
(Chapitre 15)

- Non. Je veux me marier. Je veux aussi tomber amoureuse, même si je sais que les deux ne sont pas nécessairement compatibles.
- Vous êtes une romantique, bien que vous sembliez envisager l'adultère sans le moindre scrupule.
- Je lis trop de romans pour ne pas l'être.
- Les romans n'ont rien à voir avec la vie réelle.
- Ils sont mieux que la vie réelle, répliqua Linnet. On prend beaucoup de plaisir à voir les méchants punis de leurs méfaits.
(Chapitre 17)

- Tu es beau.
- Et toi, tu es fêlée si tu le penses, répliqua-t-il.
(Chapitre 17)

- Un homme n'a d'érection que lorsqu'il veut coucher avec une femme. Sinon, son sexe pend.
- Ah! Ma mère avait donc raison. Tu pourrais le faire pendre, que je voie à quoi cela ressemble?
De nouveau, il se caressa lentement.
- Non. C'est impossible.
- Tu ne peux pas le contrôler?
- Pas à cet instant. Et rarement lorsque je suis près de toi, à ma grande surprise.
(Chapitre 18)

- Tu es une femme intelligente. Tu possèdes un atout extrêmement précieux sur le marché, et dont la valeur est doublée du fait de ta beauté. Pourquoi diable me le céderais-tu, et pour rien?
- A t'entendre, je suis à vendre au plus offrant. Eh bien, ça a peut-être été le cas, continua-t-elle lorsqu'il garda le silence. Mais les enchères sont retombées parce que tout le monde croit que je ne possède plus cet atout ô combien précieux.
(Chapitre 18)

 La vérité, c'était que Linnet était d'une beauté terrifiante: des lèvres parfaites, des joues parfaites, un... un sourire secret - et parfait - dans ses yeux parfaits.
(Chapitre 19)

Allez, viens, reprit-il en tapotant le matelas. C'est l'heure d'une consultation privée avec ton docteur préféré. Parle-moi de la vilaine irritation provoquée par la conduite de ce monstrueux séducteur qui a profité de toi.
(Chapitre 20)

Mais il lui suffisait d'apercevoir sa haute silhouette pour que son coeur batte à tout rompre et qu'une onde brûlante la submerge. Inutile de se voiler la face: si l'occasion se représentait, elle enverrait de nouveau sa vertu par-dessus les moulins. encore et encore.
(Chapitre 21)

- Tes seins sont parfaits, Linnet. Le rêve de tout homme.
- Ton rêve?
- Je n'avais jamais osé rêver de quelqu'un comme toi, répondit-il en croisant enfin son regard.
(Chapitre 21)

Si je devais épouser quelqu'un, Linnet, ce serait toi.
(Chapitre 21)

Je ne suis pas l'homme que tu as épousé, ni l'imbécile qui a exigé le divorce. Je suis plus vieux et beaucoup plus sage, ajouta-t-il, priant pour qu'elle reste encore un instant. Je n'ai pas compris, à l'époque, quel trésor je possédais.
(Chapitre 22)

- Quoi qu'il en soit, le mariage d'un homme comme moi, avec une femme comme Linnet, n'aboutirait qu'à une seule chose.
- Laquelle?
- La rendre malheureuse, conclut Piers, avant d'avaler une gorgée de cognac.
(Chapitre 25)

Elle regarda son visage aux yeux cernés, aux joues ombrées d'une barbe naissante, et elle sut qu'elle l'aimait. Qu'elle n'aimerait jamais un autre homme que lui. L'esprit acéré de Piers l'avait séduite, mais c'était son coeur passionné qui l'avait conquise.
(Chapitre 25)

- Pour l'amour du ciel, tu n'as donc aucune dignité? Je t'ai culbutée et nous avons pris du plaisir ensemble. Mais tu n'es pas la première, et tu ne seras pas la dernière.
La gorge de Linnet se serra douloureusement.
- Pourquoi me parles-tu ainsi?
- Parce que tu ne m'écoutes pas autrement, bon sang! Tu sais quel genre d'homme je suis. Nous nous sommes bien amusés, nous avons badiné, baisé, joué à la bête à deux dos... comme tu voudras! Mais je ne t'ai jamais promis que cela se terminerait par un mariage.
- Non, murmura Linnet en réprimant un frisson. Tu as été très clair sur le sujet.
(Chapitre 25)

- Et tu ne veux pas de moi, murmura-t-elle - elle avait besoin de prononcer les mots à voix haute. Tu ne veux pas admettre que tu m'aimes parce que cela signifierait être responsable de ta souffrance - ou, en l'occurrence, de son absence, précisa-t-elle en relevant le menton avec défi.
- Quoi?
- Tu m'as bien entendue, répliqua Linnet. Si tu m'épousais, si tu reconnaissais des sentiments, cela signifierait que ta souffrance n'est pas un fait acquis, mais un choix.
- Foutaises!
- Eh bien, je t'aime. Je n'ai pas peur de le dire haut et fort. Et je te désire.
(Chapitre 25)

- Si tu me jettes dehors, je dormirai sur le chemin. Si tu retournes en France sans moi, je te suivrai. Je me construirai une cabane devant ta grille, je dormirai sous ta fenêtre, je t'attendrai devant ta porte.
Elle porta la main à sa bouche et laissa échapper un petit rire.
- Tu as perdu la tête, Robert!
- Au contraire, je l'ai retrouvée. Je suis amoureux de toi, et je l'ai toujours été. Même quand j'étais incapable d'une pensée cohérente et que l'opium m'embrumait l'esprit, il y a une chose que je savais: que je t'aimais.
(Chapitre 26)

Ne faites pas attention. C'est juste un peu d'apitoiement sur moi-même. Je suis tombée amoureuse de votre fils. Eperduement amoureuse. Et maintenant, il faut que je construise une vie sans lui. Ce que je vais faire, n'en doutez pas.
(Chapitre 27)

Je suis reconnaissante au comte d'avoir pris soin de moi, déclara Linnet avec calme. Mais j'ai décidé de ne pas l'épouser. Après tout, lui-même avait pris cette décision avant que je tombe malade. Je ne me marierai pas avec quelqu'un qui a pitié de moi. Jamais.
(Chapitre 33)

- Vous savez, dans le salon, après votre départ, elle m'a supplié de l'épouser. Elle m'a dit qu'elle se moquait de se ridiculiser à cause de moi, parce qu'elle m'aimait.
Comme son père se contentait d'opiner, il enchaîna.
- Mais, apparemment, tout cet amour dépendait de sa capacité à me dominer par sa beauté... ou quelque chose de ce genre-là.
- Ou de son désir d'être assez bien pour toi, suggéra son père. Je n'ai jamais décelé chez Linnet la moindre intention de te dominer.
Piers éclata d'un rire mordant.
- Assez bien pour moi? Pour un estropié au caractère de cochon et à la langue de vipère?
- C'est toi qu'elle veut. J'ai l'impression très nette que tu es le seul homme qu'elle ait jamais voulu, alors qu'elle a été courtisée par les célibataires les plus en vue. Je ne pense pas que, parmi eux, il y ait eu beaucoup de caractères féroces.
- Ce sont des imbéciles, tous autant qu'ils sont, grommela Piers.
- Tu rejoindras cette cohorte si tu la laisses partir.
- Je n'avais jamais osé imaginer quelqu'un comme elle. Ou une vie avec quelqu'un comme elle.
- Ce n'est pas une raison pour t'abstenir d'oser, à présent qu'elle est devant toi. Il y a quelque chose quand vous êtes ensemble...
- Elle est comme la moitié, avoua Piers, la tête baissée. La moitié de moi-même, bon sang!
Son père posa la main sur son épaule.
- Va le lui dire.
(Chapitre 34)

- Si tu me l'avais demandé, je te l'aurais dit. Mais comme tu refusais de me parler, j'ignorais que tu avais une crainte aussi ridicule.
Il avait rarement vu une moue aussi butée que la sienne.
- Le pire, poursuivit-il sans la regarder, c'est que tu as perdu confiance en moi. Tu disais que tu m'aimais suffisamment pour accepter de te ridiculiser. Mais tu n'as même pas eu le courage de t'exposer à une infime humiliation. Tu ne voulais pas me voir en privé de peur que je me moque de toi; et tu ne voulais pas me voir en public pour ne pas subir l'humiliation d'être vue par Prufrock.
Cette fois, ce fut lui qui s'allongea, le bras sur les yeux. Devant la peine manifeste de Piers, Linnet fut incapable de réfléchir de manière rationnelle.
- Je t'aime, affirma-t-elle. Mais je ne peux pas devenir duchesse en ayant cette apparence. Je ne veux pas que qui ce soit m'épouse par pitié. Et je ne peux pas me marier avec toi si je suis une horrible...
- Bête? proposa-t-il. C'est le mot que tu cherches?
- Non.
(Chapitre 35)

- Tu n'étais pas supposée vouloir te cacher de moi, Linnet.
- Je suis désolée, chuchota-t-elle.
- Tu as brisé mon fichu coeur en manquant de mourir, et puis, tu l'as brisé de nouveau lorsque tu m'as jeté hors de ta chambre.
(Chapitre 35)

Je t'aime, murmura-t-il d'une voix étranglée. Quand j'ai cru que tu allais mourir, j'ai voulu mourir aussi. Et à l'instant où tu es sortie par cette maudite fenêtre, j'ai voulu que tu reviennes.
(Chapitre 35)

5 commentaires:

  1. Je l'ai lu et beaucoup aimé. Bises et bonne soirée !

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  2. j'ai pas fait ce que tu m'as dit ;) j'ai lu tes extraits sans l'avoir lu d'abord. Et devine quoi?! J'ai ouvert le livre a peine la moitié de tes extraits passés. Merci :)

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    Réponses
    1. C'est vrai que normalement je ne conseille pas de lire les citations avant d'avoir lu le livre, mais si cela a pu ter permettre de te donner envie de lire le livre, j'en suis plus que ravie!! Moi en tout cas je l'ai adoré, il m'a vraiment transporté! Ma chronique va d'ailleurs bientôt arriver, j'ai un peu de retard! En tout cas j'ai attaqué le troisième tome (La princesse au petit pois) et pour l'instant je ne suis pas déçue non plus!

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    2. Il est prévu aussi mais je suis surtout presser de lire le 4

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    3. Oui, l'histoire du quatrième tome m'intéresse aussi vraiment beaucoup!! Je suis pressée de le lire et en même temps j'ai un peu peur car je n'en ai pas lu que des bonnes critiques! J'espère que je ne serai pas déçue!!

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